axe Kotobi-Daoukro (Ph KOACI)

L’axe Kotobi-Daoukro, est un véritable casse-tête chinois pour les populations de cette partie de la Côte d’Ivoire.

Une voie quasiment dégradée qui crée d’énorme désagréments aux habitants de cette zone de l’Est de la Côte d’Ivoire au point de susciter des cris d’alarme.

Si les populations espèrent une solution venant du gouvernement pour mettre fin à leur souffrance, leur voix est également portée par Isaac Kouamé Adi, député de Prikro.

Face à la triste réalité d’une voie de Kotobi-Daoukro fortement dégradée, le député a lancé un cri d’alarme.

« Cette voie a été réhabilitée par endroits en 2020 par l'Etat de Côte d'Ivoire, après seulement un an passé que les parties traitées sont déjà en dégradation avancée. Le Ministre de l'équipement routier est interpellé afin que l'entreprise d'exécution reprenne les travaux pour le bonheur des usagers, mais surtout pour l'utilisation efficiente des ressources du contribuable ivoirien. », confie le député de Prikro.

Le député est rejoint par une native de la région, qui, elle s’étonne de la rapidité de la dégradation d’une voie qui avait été rénovée il y a un an.

« Le bitume que servent certaines entreprises est-il biodégradable ? Nous assistons à une dégradation qui ne dit pas son nom de nos voies plus précisément l’axe Kotobi-Daoukro. Pour une meilleure utilisation de nos ressources financières, nous contribuables, nous demandons aux dirigeants ivoiriens de confier les travaux publics à des entreprises compétentes et fiables. Il est difficile de se rendre à Prikro dû au mauvais état de la voie non bitumé Amankro -Prikro. Et voilà qu’un an après la réhabilitation de la voie Kotobi-Daoukro, le bitume se dégrade fortement. On se demande quelle serait la qualité du bitume en cours sur l’axe Amankro-Prikro », martèle à son tour Sarah Kouamé, ressortissante de la région de l’Iffou.

Jean Chrésus, Abidjan