Côte d'Ivoire : Comment la désinformation a créé des conflits à Daoukro, Bongouanou, Divo et M'Batto lors de la présidentielle, les prévisions d'un rapport d'étude
Lors des élections présidentielles de 2020, dans certaines villes, l'on a pu constater des regains de violence.
L'appel à la désobéissance civile, lancé par l'opposition ivoirienne pour s'opposer au troisième mandat du chef de l'État Alassane Ouattara, n'a pas arrangé les choses.
Dans les villes Daoukro, M'batto, Divo et Bongouanou les affrontements entre communautés ont fait plusieurs dégâts occasionnant des morts.
Un an après la tenue de l'élection présidentielle de 2020, un rapport d'étude menée par le National Democratic Institute (NDI) en Côte d’Ivoire fait en lumière les causes des conflits dans ces localités.
Ainsi, à Daoukro, Mbatto, Bongouanou et Divo, selon Donatien Kangah, rapporteur de l'étude de restitution de la NDI, la désinformation a été facteur essentiel des conflits communautaires dans ces localités.
Selon lui, la plupart des violences lors des élections en Côte d’Ivoire, sont dues aux discours de haine à travers la désinformation.
Au cours de cette cérémonie de restitution organisée hier mardi 19 octobre 2021 à Abidjan Cocody, les troubles et conflits occasionnés lors de la crise poste électorale de 2020 à Daoukro, Divo, M'batto et Bongouanou l'étude a pu identifier, comprendre et analyser les pratiques culturelles locales qui servent à la désinformation pour faciliter la réponse communautaire.
Une étude menée sur deux mois où au total 148 personnes ont été interrogées dont 69 femmes et 66 hommes.
L'étude a pu donc établir que « les réseaux sociaux et les canaux informels de circulation de l’information les grins et marchés sont le lien entre la désinformation et les conflits dans les localités de Divo Daoukro M’batto et Bongouanou ».
Enfin, le NDI a fait des recommandations pour mettre l'accent sur la résilience face à la rumeur, la désinformation et aux discours de haine.
Accroître les programmes d’éducation aux médias et à l’information, mener des Campagnes de sensibilisation avec les radios de proximité via des animations, initier des Groupes de discussion pour rapprocher les communautés et mener un plaidoyer pour l’emploi des jeunes et la régulation effective des réseaux sociaux, sont entre autres les recommandations.
Jean Chresus, Abidjan
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Medecin après la mort, vous étiez tous complices du plan qui n'a pas marché. Heureusement qu'on a eu koaci.com pour bien nous informer lors de cette présidentielle d'octobre 2020. Même les rapporteurs d'Amnesty ont tenté de faire passer des casseurs pour des manifestants, on n'a rien oublié.
Donc le rdr donnait des fausses informations à sa milice( microbes) pour aller décapiter les gens!? Merci pour la confession. On vous écoute. En tout cas, vous aller tôt ou tard rendre des comptes aux ivoiriens. Tampiri
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