Côte d'Ivoire : Bouaké, des personnes usagères de drogues à l'école des droits humains et des violences basées sur le genre
Pendant la formation des PUD (ph KOACI)
Dans le cadre du projet « Ya Pas Drap » visant à consolider et étendre l’accès aux soins de santé adaptés, intégrés et accessibles en direction des Personnes Usagères de Drogues (PUD) précaires et vulnérables en Côte d’Ivoire, précisément à Abidjan, Bouaké, Yamoussoukro et San-Pédro, Médecins du Monde (MdM) avec son partenaire Enda Santé, ont organisé ce jeudi 14 octobre 2021 à Bouaké, un atelier sur la problématique des Violences
Basées sur le Genre (VBG). Pour les initiateurs, les VBG peuvent être définies comme tout acte nuisible ou préjudiciable perpétré contre la volonté d’une personne, basé sur les différences socialement attribuées entre les genres.
Bien que les violences commises à l’égard des femmes soient très majoritaires, l’expression VBG peut être utilisée pour décrire la dimension sexospécifique et sexuelle de certaines violences commises à l’égard des hommes et des garçons. Elle peut également être employée pour faire référence aux actes dommageables commis en raison de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle des personnes. Les VBG représentent des violations des droits humains fondamentaux et notamment du droit à la sécurité et à la protection et de l’interdiction de la torture et de tout autre traitement cruel, inhumain ou dégradant...
Afin de réduire, les VBG, une synergie d’action de tous les acteurs publics, les partenaires au développement avec une forte implication des communautés devient nécessaire. C’est dans ce contexte que Enda Santé CI, partenaire d’exécution du projet dénommé « Ya Pas Drap » à Bouaké, financé par L’INITIATIVE à travers Médecins du monde, a organisé un atelier de renforcement des acteurs communautaires et des points focaux sur les VBG. Cet atelier, à en croire les organisateurs, permettra aux acteurs de prévenir, notifier et d’assurer la prise en charge des survivants de VBG.
« Dans la salle, il ya des Personnes Usagères de Drogues (PUD), il faut qu'on leur adresse des questions de droit pour qu'ils sachent à quel moment ils peuvent aller vers la police pour porter plainte parceque leursr droits ne sont pas respectés. En même temps qu'on parle de droit, on leurs parle de leurs devoirs. Je suis suis là pour faire comprendre aux PUD que les droits humains sont universels et s'appliquent à tous.
Nos attentes sont que les PUD comprennent les questions des droits humains, qu'ils sachent ce que c'est que les violations des droits humains et les VBG notamment sur leur addiction à la dose...» a expliqué Banao Dramane Basile, assistant programme Droits Humains Enda Santé, invitant les PUD présentes ce jour à sensibiliser leurs connaissances dans la même situation qui n'ont pas, pour une quelconque raison, été présentes à cet atelier. Ce sont 08 agents de santé communautaire coach (ASC Coach), 05 agents de santé communautaire coach RELAIS et 04 personnels de MdM qui ont contribué à la l'organisation de cet atelier.
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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