Dr Yeboua Amoikon mardi à Abidjan (ph KOACI)

Trois ans après la campagne de rattrapage, la Côte d'Ivoire organise du 15 au 21 octobre 2021 une vaste campagne de suivi de la vaccination contre la rougeole, la rubéole intégrée à la vaccination de rattrapage contre la poliomyélite (VPI).

Cette campagne qui vise à « renforcer le niveau de couverture vaccinale et à réduire le nombre de susceptibles », va toucher « 6 248 567 enfants de 9 mois à 5 ans pour la rougeole et la Rubéole et 1 522 220 enfants âgés de 3 à 5 ans pour le vaccin contre la poliomyélite injectable (VPI) sur le plan national ».

En prélude à cette campagne, une réunion d'information et de sensibilisation des professionnels des médias conduite par Dr Kossia Yao, Directeur, coordonnateur adjoint du programme élargi de vaccination, et Dr Yeboua Amoikon a eu lieu mardi, dans les locaux de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI).

Selon les conférenciers, pour cette campagne de vaccination, les agents vaccinateurs ne sillonneront pas les domiciles. Mais il y aura des postes fixes, avancés et mobiles, dans les quartiers, villages, campements pour accueillir les enfants.

«Dès que la campagne du 15 au 21 octobre finie, le 1er novembre, nous allons introduire une deuxième dose de Rougeole, Rubéole, dans la vaccination de routine pour donner la chance aux enfants qui n'ont pas pu faire leur vaccin à 9 mois, d'avoir une deuxième dose à 15 mois», a expliqué, Dr Yeboua Amoikon.

Le but de la campagne est de vacciner au moins 95% des enfants cibles de chaque district et pour chaque antigène et de maintenir le cap de pays libre de poliomyélite, selon Dr Kossia Yao, qui encourage la population à prendre massivement part à la vaccination.

S'exprimant à cette occasion, le président de l'UNJCI, Jean Claude Coulibaly a salué cette activité.

« il est important pour nous les journalistes qui sommes les historiens, les griots des temps modernes d'amplifier tout cela, pour inciter les uns et les autres à continuer de vacciner, à continuer de se faire vacciner contre ces maladies, qui, il faut le rappeler n'ont pas encore disparu.

C'est pourquoi chaque fois, il faut faire des piqures de rappel à travers la presse, les différents medias», a préconisé Jean-Claude Coulibaly.

Wassimagnon