Côte d'Ivoire : Jacqueville souillée par les déchets plastiques, alerte sur la ville
Dimanche matin dans les rues de Jacqueville (ph KOACI)
S’il y avait un label, celui de ville poubelle en devenir lui serait attribué.
Sujette à un développement souhaité via l’économie du tourisme depuis une dizaine d’années, Jacqueville souffre d’une bien désagréable pollution.
Politiquement paradoxale et visuellement surprenante, elle plonge l’ancien comptoir colonial dans l’infernal cycle d’une dégradation mesurable.
S’y balader revient à vous plonger dans un univers de déchets plastiques sur ces routes bordées de sable dans cette aire entre mer, lac (M’koa, ndlr) et lagune.
Des petits tas d’ordure par ci par là aux allures modifiées par le vent qui disperse les déchets donnés en décoration urbaine jusqu’aux abords des bâtiments officiels.
Vivre avec des parterres souillés, les habitants s’y sont fatalement habitués, mais pas les touristes de passage. Ceux croisés expriment une certaine déception. Jacques venu de Cocody avisera de la sorte : « On ne s’imaginait pas voir autant de saleté à Jacqueville, quand, au détour d’une causerie sous un arbre, nous poserons communément nos regards sur l’environnement direct qui se présentait à nous.
Contactée, la Mairie avance un manque de moyen pour mettre en place un véritable ramassage d’ordure et une gestion durable, pourtant source d'emploi, qui tranche avec l’expansion commerciale observée. Supermarchés, boutiques, banques, hôtels ont ouvert depuis quelques années de quoi laisser penser le contraire.
Un temps, le bord de mer de Jacqueville avait, lui aussi, des airs de décharge à ciel ouvert. L’arrivée progressive de maquis sur le rivage a obligé les tenanciers à nettoyer leurs alentours, conscients, à l’évidence, qu’une plage sale ruinerait leurs espoirs de croissance.
Jacqueville s’inscrit dans la liste des zones sur lesquelles l’Etat mise pour accroitre son activité touristique. En témoignent les communications officielles qui incluent la cité alladjan.
« Rendre Jacqueville propre », un slogan qui friserait le programme politique tant le potentiel est réel.
Par ailleurs, si les tas d'ordures dégradent les villages traversés à l'approche de Jacqueville, avant de rapidement se résigner, l'Etat ivoirien avait un temps, en 2012, tenté d'interdire l'utilisation des sachets plastiques non dégradables au bénéfice des bio-dégradables. Une entreprise finalement vaine qui laisse place à l'accroissement de la pollution plastique, source de maladie.
Amy Touré
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Comment tu veux faire du tourisme dans un environnement aussi sale !
mais monsieur le maires rien ne vous empeche de mettre en place en taxe local minime pour vous aider au nettoyage de la ville c'est un exemple , y' d'autre solution faut pas rester les bras croisé a dire je sais pas dans une ville dynamique de la sorte l'état vous a désenclavé avec un pont et des routes faut que tout le monde y mettent du sien l'etat peu pas tout localement faut vous prendre en main, la preuve dans l'article quand les maquis ont vu l'interet de plage propre ils ont cha,gé les choses et tout seul!!a l'homme noir tjrs a dire je veux etre traité comme un grand mais tu ne te donnes pas les moyens tchrrr
Fais un tour dans le quartier d'Adjamé qui fait frontiere avec le quartier d'affaire Plateau(le centre ville d'Abidjan).
Reportage edifiant et qui nous ouvre les yeux sur les réalités et les paradoxes ivoiriens.
La population de Jacque ville ne t'a pas voté pour que tu vienne leurs dire que tu n'a pas les moyens pour faire tel choses et telles chose.d'ailleurs j'aimerais biens savoir l'argument que tu a utiliser pour faire ta campagne si étant donné une fois élus tu étend ton incapacité.si tu peut pas tu démissionné et celui qui peut va venir.
J'ai HONTE de mon pays la RCI quand je me rends souvent au Ghana voisin... La Cote d'Ivoire est un pays qui s'en fout de l'environnement, de l'hygiene publique , des ordures ..... Si tu vis á Abobo , Yop; Koumassi..... et que tu deviens Ministre, tu dois chercher á aller vivre á Cocody ou autres sous quartier luxueux de ta commune..... Par exemple, á Yop, quand tu te trouves au quartier-millionnaire, tu crois que tu es ailleurs et non á Yop "la bagarre"
Je me souviens. Mes compatriotes ont été traité de poubelle dans la sous-région il n'y a pas longtemps. Pareil dans les autres villes...Saleté de nous.
Et voici ce que nous sommes. Et c'est bien cela. A faire le malin partout...Poubelle.
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