Côte d'Ivoire : Affaire de « chiffres frauduleux Doing Business », des Ministres Africains dont Adama Coulibaly dénoncent des allégations et apportent leur soutien à la Dg du FMI
Treize (13) Ministres Africains dont celui de l’Économie et des Finances de Côte d’Ivoire ont fait une déclaration mardi en guise soutien, à la Directrice Générale du Fond Monétaire International (FMI), Mme Kristalina Georgieva, aux « chiffres frauduleux Doing Business ».
La Bulgare a été citée récemment sur son rôle présumé dans le scandale du rapport Doing Business.
« L’analyse comparative des mesures politiques mises en place par les pays a, sans aucun doute, été un instrument de progrès au sein de la communauté du développement. Si certains d’entre nous ne sont pas d’accord avec leur classement individuel dans l’indice Doing Business, nous nous accordons sur le fait que cet outil a permis à beaucoup parmi nous d’avancer dans nos programmes de réforme et nous a aidé à améliorer l’environnement des affaires, en particulier pour le secteur privé aux niveaux national et régional », relèvent les Ministres des Finances et de l’Économie des pays suivants : Bénin, Botswana, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Djibouti, Egypte, Éthiopie, Ghana, Guinée-Bissau, Mauritanie, Nigeria, Sénégal, Somalie, Soudan et Togo, signataires de la déclaration.
Ils reconnaissent que, si bien évidemment, l’indice, comme bon nombre d’indices, n’est pas exempt de défauts et néanmoins ils apprécient que, chaque année, la Banque et les pays se soient efforcés d’en affiner la méthodologie.
« Les allégations entourant l’édition 2018 du rapport Doing Business de la Banque mondiale sont graves et doivent faire l’objet d’une enquête. Toutefois, nous pensons également que cette enquête doit être menée de manière à ne pas porter atteinte à l’intégrité du FMI et, surtout, à permettre à Mme Georgieva, qui a réfuté ces allégations, de bénéficier d’une procédure juste et équitable », soutiennent-ils.
« Les nations africaines et tous les pays veulent des dirigeants indépendants et rigoureux à la tête des institutions multilatérales. Avoir des personnalités fortes comme Mme Georgieva répond cette exigence. Si la communauté internationale se hâte de juger et marginalise des championnes comme Mme Georgieva, elle causera un préjudice irréparable à notre système mondial à un moment où nous devons combattre la COVID-19, lutter contre le changement climatique et relever bien d’autres défis », concluent les Ministres.
Donatien Kautcha, Abidjan
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