Côte d'Ivoire : Élection présidentielle de 2025, Mabri à propos du retrait de Gbagbo, Ouattara et Bédié : « C'est à eux d'apprécier »
Mabri samedi à Abidjan
Le Comité Central de l'Union pour la Démocratie et pour la Paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) s'est réuni aujourd'hui à Abidjan Cocody et il a donné l'occasion à la Direction d'échanger avec les responsables de base et ceux des organes centraux et ses travaux ont été sanctionnés un communiqué final.
Au cours de cette deuxième session du Comité central les participants ont passé en revue la vie du parti et la situation politique nationale. Au terme de cette rencontre, Docteur Abdallah Albert Mabri Toikeusse, Président du Parti a échangé avec la presse.
Dans la perspective de 2025 et de l'avènement d'une nouvelle génération à la tête du pays, il y aurait un projet de loi qui limite l'âge des candidatures à l'élection présidentielle.
Le Président de l'UDPCI a déploré la personnalisation du débat qui a cours, car selon lui, ce qui est gênant c'est que des personnes sont visées.
«Ce qui me gêne dans le débat qui a court, c'est sa personnalisation, c'est qu'on cite des gens. On semble viser des gens, sinon c'est ce qui est dit et c'est ça qui est gênant parce que la loi doit être impersonnelle. La loi ne doit viser personne. Le renouvellement de génération est un phénomène naturel. Nous tous nous naissons, nous grandissons, nous faisons des enfants, nous vieillissons et quand on commence à vieillir ce qui nous préoccupe est-ce que les enfants sont suffisamment mûrs, suffisamment préparés à venir assurer la relève et à venir nous remplacer. C'est comme ça la vie et ce ne sont pas mes ainés Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo qui diront le contraire », a expliqué, Docteur Abdallah Albert Toikeusse Mabri.
Il estime que le renouvellement de génération doit être la préoccupation de tous, si nous aimons la Côte d'Ivoire.
« Maintenant s'il doit avoir un projet de loi qui nous conduise à cela, je souhaite que les choses se passent dans la forme. C'est par référendum que nous avons eu à introduire. Si ça doit changer, il faut que ça soit un parallélisme de forme que nous y parvenons », a ajouté, le Président de l'UDPCI, fragilisé depuis sa mise à l'écart et son positionnement pro-CNT lors de la présidentielle de 2020.
Selon lui, le moment venu s'il y avait des projets dans ce sens, l'UDPCI aura à examiner la question et à se prononcer. Pour le moment, c'est un débat sur les réseaux sociaux et le parti n'a pas discuté fondamentalement de cette question à ce Comité.
Dr Abdallah Albert souhaite que ce soit un traitement impersonnel qui soit réservé à l'importante question de la limitation de l'âge à l'élection présidentielle étant donné que c'était une ancienne disposition qui a été retirée.
«Nous attendons une suite qui nous permet de mener le débat et de permettre au peuple de Côte d'Ivoire de délibérer et d'adopter la situation qui s'impose », a-t-il insisté.
Souhaitez-vous que Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo se retirent de l'élection présidentielle de 2025 ?
«C'est à eux d'apprécier. Je pense que chacun d'eux a apporté à la Côte d'Ivoire depuis plusieurs années. C'est à eux de dire le moment venu que nous nous retirons. Je les comprendrais s'ils observent aussi la maturité au niveau des nouvelles générations. Il faut que nous leur prouvons que nous sommes murs. C'est pourquoi, si vous vous souvenez, il y a déjà quelque temps quand j'indiquais que ceux qui disaient, il n'y avait personne de prêt au niveau de la Côte d'Ivoire pour assurer la relève étaient en train de mentir étaient en train d'insulter Houphouët-Boigny qui depuis 1945 a permis à des générations de jeunes de ce pays de se former à l'étranger, de se former politiquement et aujourd'hui, nous pouvons être fiers de la jeunesse ivoirienne qui est capable », a répondu, le Président de l'UDPCI.
Par ailleurs dans le communiqué final, le Comité central félicite les Secrétaires Régionaux, les Coordinateurs, les Secrétaires de Section et les Responsables des Comités de Base pour l'animation permanente ainsi que leur fidélité au Parti quels que soient les circonstances.
Face aux défis à court et moyen terme, et dans le but de redynamiser davantage les actions du Parti à la base, et conformément à l'article 19 alinéa 5 du Règlement Intérieur, le Comité Central autorise le Président du Parti à prendre les mesures transitoires.
Il s'agit de la nomination des Secrétariats Départementaux (en entendant la désignation des Coordinateurs Départementaux) avec une équipe de 5 collaborateurs, de la nomination des Secrétariats Régionaux, sans collaborateurs en dehors des Secrétariats Départementaux qui les secondent désormais et de la nomination des Commissaires aux Comptes.
Le Comité Central décide de la célébration des 20 ans de l'UDPCI, à travers une Journée du Militant le samedi 13 novembre 2021 à Abidjan.
Le Comité Central félicite le Président du Parti pour son engagement en faveur de la paix, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale et l'encourage à persévérer dans cette voie. Il note que 19 ans après l'assassinat du Président Robert GUEI, l'opinion nationale et internationale retiennent que les propos et aveux des acteurs clés de la crise de 2002 innocentent totalement aujourd'hui le Président Robert GUEI, relativement aux fausses accusations qui ont occasionné ledit assassinat. En conséquence, le Comité Central exige de l'Etat de Côte d'Ivoire, la réhabilitation du Président Robert GUEI.
Il salue le Président Aimé Henri Konan BEDIE pour ses actions en faveur du dialogue national inclusif en Côte d'Ivoire. En outre, il salue l'acquittement et le retour du Président Laurent GBAGBO en Côte d'Ivoire, avec l'accord du Président de la République et du Gouvernement à qui des encouragements sont adressés. Ceci contribuera au renforcement du processus de réconciliation nationale.
Le Comité Central note les rencontres entre les Présidents Alassane OUATTARA, Laurent GBAGBO et Aimé Henri Konan BEDIE et en attend une suite en faveur du dialogue inclusif. Toutefois, il regrette qu'il n'y ait pas eu d'avancée notable dans le processus de la réconciliation nationale, malgré la création d'un Ministère en charge de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale, et constate que le dialogue national inclusif est au point mort.
Convaincu qu'il ne peut avoir de développement durable sans la paix et la cohésion sociale, le Comité Central invite le Président de la République et le Gouvernement à donner plus de visibilité aux actions de réconciliation nationale et de cohésion sociale, en libérant tous les prisonniers politiques et en facilitant le retour apaisé de tous les exilés politiques.
Le Comité Central exprime sa préoccupation face au non-respect des textes qui régissent l'Assemblée Nationale suite à la non prise en compte des Députés du Groupe Parlementaire UDPCI dans le Bureau de cette Institution et invite le Gouvernement et toutes les Institutions de la République à promouvoir la Démocratie partout en Côte d'ivoire.
Relativement à la situation sécuritaire, le Comité Central félicite les forces de défense et de sécurité pour les efforts inlassables contre le terrorisme et exprime sa compassion à toutes les victimes de ce fléau. Il appelle le Gouvernement à sécuriser davantage toutes les frontières du territoire national et invite les forces de sécurité et de défense nationales à redoubler de vigilance.
Le Comité Central exprime toute son admiration au Dr Abdallah Albert Toikeusse MABRI, Président de l'UDPCI, pour son leadership et sa clairvoyance dans la gestion du Parti et des questions d'intérêt national, lui renouvelle sa confiance et lui réaffirme sa fidélité, sa loyauté, sa disponibilité et son soutien indéfectible.
Wassimagnon
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La loi est interpersonnelle: du coup ouatara est éliminée d’office ayant déjà fait 2 mandats. Laurent Gbagbo aussi peut être écartée ayant déjà fait 10ans au pouvoir même si il n’y a pas eu élection d’entre mandats. Mais Bedie est dans le même cas de figure que Buhari du Nigeria, il a été inversé par un coup d’état honteux. Et personne logiquement ne peut empêcher Henri Konan Bedie d’être candidat. Ça sera ici pour les ivoiriens de le voter ou non. Récapitulatif: 1- ouatara à bel et bien fait 2 mandats consécutifs automatiquement hors jeu. Toute autre considération n’est que provocation, passage à force et tripatouillage. 2- Gbagbo aussi peut être hors jeu ayant aussi fait 1mandat de 10ans ; ça n’existe pas dans la constitution mais la durée cumulative de 2mandats font bel et bien 10ans, bien que la rebellion ne lui a pas donné la chance d’aller jusqu’au bout de son programme, il y est resté president pour 10ans . S’il y’a un référendum à faire contre c’est sur Laurent Gbagbo seul: on demande aux ivoiriens, voulez vous que Gbagbo se représente en 2025? Oui ou Non Et je pense que les auteurs de la rébellion doivent être traduits en justice et punis ou soit soumis à ce même référendum que celui de la candidature de Gbagbo.Chers ivoiriens voulez vous que les auteurs de la rébellion de 2002 soient amnistiés ou traduits en justice? Parce que on ne peut pas punir Gbagbo en l’écartant du pouvoir et laisser les rebelles sans rendre compte. 3-Quant a Bedie il est propre et la décision de se présenter lui revient à lui seul et il en a plein droit. Toute autre gymnastique n’est que de la forfaiture. Ouatara 100% out .
Il ne faut Pas traiter ce problème avec passion ou la peur d’un homme, ouatara alassane doit être rappelé à la raison par les hommes sages d’où qu’ils viennent. Vous ne pouvez pas empêcher Laurent Gbagbo de façon mécanique mais accepter que quelqu’un comme Soro Guillaume soit candidat. Si on légitime la candidature de Soro sans passer par une amnistie, on légitimite automatiquement une revanche de rébellion venant de Gbagbo au cas où Soro est élu président: c’est du pur bon sens, ça veut dire que Gbagbo aussi serait en droit légitime de rendre le pouvoir Soro ingouvernable. C’est justement pourquoi l’impunité n’est en aucun cas une bonne chose dans la vie d’un peuple: l’homme étant par nature un être de ressentiment d’une part et d’autre part un imitateur c’est à dire que même si il y’a pas de revanche,si Soro devient président quelqu’un peut le copier , l’imiter. ( regarde il a osé prendre les armes, il est devenu président moi aussi je vais essayer, je vais faire comme lui).
C’est malhonnête et dangereux de mettre les 3 hommes dans un même panier de lecture en faisant fi de la constitution, dangereux parceque vous légaliser les coup d’Etat( ici contre Bedie) malhonnête parceque c’est ce que veux ouatara ça et non la volonté des ivoiriens. Il finit ses 2 mandats consécutifs et il change la constitution pour se représenter . Ça c’est inadmissible . Légalisation de coups d’Etat sous ces 2 formes: tripatouillage de la constitution et militaire.
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