Burkina Faso : Lutte contre le terrorisme, Le président Kaboré plaide pour un mandat onusien en faveur de la Force conjointe du G5 Sahel
Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans son message à l’occasion de la 76e Assemblée générale des Nations unies, a plaidé sur la nécessité pour la Communauté internationale de soutenir les pays du G5 sahel dans leur combat contre le terrorisme en adoptant un mandat onusien pour la force conjointe des cinq pays du Sahel.
« Dans la lutte contre le terrorisme, les seuls efforts des pays touchés n’auront d’impacts importants et durables que s’ils sont soutenus par la Communauté internationale » a déclaré le président Kaboré dans son adresse diffusée sur les chaînes de télévision.
Rappelant qu’il s’agit de paix et de sécurité internationale, le président Roch Marc Christian Kaboré a souligné que la meilleure façon d’aider le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, et le Tchad dans leur lutte contre l’hydre terroriste, « serait de placer le mandat de la Force conjointe du G5 Sahel sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies ».
A cette tribune de l’ONU, le président du Faso a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso, victime d’attaques terroristes, à assurer la sécurité sur l’ensemble de son territoire.
« Tout sera mis en œuvre pour garantir la sécurité dans les régions menacées » a indiqué le chef de l’Etat.
Pour ce faire, « le gouvernement a adopté des instruments de pilotage de la politique de sécurité nationale et continue à renforcer les compétences de ses Forces de Défense et de Sécurité, pour une efficacité opérationnelle satisfaisante », a-t-il dit.
Le président du Faso a également salué l’engagement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à travers le Plan d’actions 2020-2024 pour l’éradication du terrorisme dans la région.
Se prononçant sur la lutte contre le changement climatique, le président du Faso a souligné l’urgence de repenser « nos modes de vie, de production et de consommation ».
« Etant donné qu’il n’y a pas de planète B, tous les pays, petits ou grands, développés ou en développement, doivent contribuer à sauver notre planète, à faire du monde un meilleur endroit où peuvent vivre à la fois les générations actuelles et futures » a déclaré le président du Faso.
Pour y arriver, il est urgent, « que nous repensions nos modes de vie, de production et de consommation », a-t-il indiqué.
Selon le chef de l’Etat, l’organisation du Sommet sur les systèmes alimentaires en marge de cette 76e Assemblée générale des Nations unies, constitue une tribune qui « nous permettra d’évaluer nos systèmes et de réfléchir sur les moyens de mise en œuvre de l’Objectif de développement durable 1 ».
Boa. Ouagadougou
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