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Côte d'Ivoire - Gabon : A Libreville, une animatrice de la radio-télé refoulée à l'aéroport après y avoir passé 14 h, raconte son calvaire, vague d'indignations des Ivoiriens
 

Côte d'Ivoire - Gabon : A Libreville, une animatrice de la radio-télé refoulée à l'aéroport après y avoir passé 14 h, raconte son calvaire, vague d'indignations des Ivoiriens

 
 
 
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 Il y a 3 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - vendredi 17 septembre 2021 - 15:17

Yann Bahou, animatrice télé radio à la RTI (Ph KOACI)


Yann Bahou, animatrice à la radiotélévision ivoirienne qui s'est rendue à Libreville, au Gabon a subi de la part des autorités policières un traitement d'indignation.


L'animatrice qui s'était rendu au Gabon pour une visite familiale n'a finalement pas pu franchir le seuil de l'aéroport de Libreville.


Elle a été refoulée de ce Pays sans avoir mis les pieds hors de l'aéroport pour aller rendre visite à sa famille.

Dans un récit, l'animatrice, qui était assimilée à une journaliste par les agents de la police de l'immigration, Yann Bahou s'est vue ordonner de présenter des pièces justificatives de son employeur qui lui autorisait le voyage.


Malgré son insistance à faire savoir aux autorités policières de l'aéroport qu'elle était au Gabon pour une visite strictement privée, l'animatrice a subi ce qui s'assimilait à une garde-à-vue.


 

"Ayant tous les documents nécessaires pour m’y rendre. J’ai passé tous les contrôles sans souci. À la sortie de l’aéroport, je suis interpellée par un agent de la police de l’immigration qui me demande : vous êtes journaliste Madame, j’ai dit non, je suis animatrice. Il m’a demandé de le suivre chose que j’ai fait sans hésiter. Me voici enfermée comme une voleuse sans savoir ce que j’avais fait ; il était 19 h au Gabon. J’y étais avec d’autres étrangers et un Ivoirien. Certains y étaient depuis 8 jours. Dès que j’ouvrais la bouche pour demander ce que j’avais fait, on m’exigeait de la fermer. Stressée et paniquée, je n’avais plus de mots… À 04 h, j’ai pris froid vu que j’étais assise à même le sol et là, j’ai commencé à saigner.", a relaté l'animatrice.


"J’ai été enfermée de 19 h à 09 h sans avoir le droit de boire ni de manger. Mon contact m’a dit après que je sois rentrée en Côte d’Ivoire, qu’il avait ramené à manger et à boire pour moi. Mais les agents ont refusé de m’apporter le repas. Je précise qu’il y avait le ressortissant togolais qui n’avait pas mangé ni bu depuis 3 jours.", ajoute celle qui a été renvoyée dans son Pays sans avoir pu rencontrer sa famille au Gabon.


Ces faits, ont, une fois relaté par l'animatrice créé une vague d'indignations sur Internet. Ils étaient plusieurs à s'offusquer du comportement des agents de la police de l'immigration gabonaise.


 

Selon les informations en notre possession, l'Ambassadeur du Gabon en Côte d'Ivoire aurait décidé de rencontrer l'animatrice pour présenter les excuses face à cette mésaventure de Yann Bahou.


Jean Chrésus, Abidjan 



 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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Adokaflai
Les adeptes de la xénophobie. Voici une animatrice malmenée au Gabon par un policier ignorant. Qui ne sait pas faire la différence entre annimateur et journaliste. Si c'était en civ c'est ivoiriens même qui allait créer à la xénophobie
 
 il y a 3 ans     
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Forotoba
les gabonais sont méchants et inhospitalière. Il viennent chez nous sans crainte.
 
 il y a 3 ans     
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aze
Et alors !? On est étonné ? Voyagez un peu vous allez découvrir. Ça s'appelle le casting de sécurité en Afrique. Il a acheté le CEPE.
 
 il y a 3 ans     
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SRIKABLA
Les Gabonais disent : " Gabonais d'abord et les étrangers après.." Chez nous en Côte d’Ivoire, C'est " L'ETRANGER d'abord et l'ivoirien suit". Au Gabon, un étranger ne va JAMAIS se permettre de détruire une forêt classée et autre patrimoine naturel..
 
 il y a 3 ans     
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SRIKABLA
C'est regrettable cet agissement, mais je crois certains Gabonais se souviennent encore de la "délégation de brouteurs ivoiriens envoyée par un proche du pouvoir Ivoirien" pour truquer les élections présidentielles au Gabon pendant le combat entre Ping et Ali.
 
 il y a 3 ans     
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Babili
Souvent c’est rien de grave mais c’est grave quand même si je peux me permettre de parler ainsi parceque pour un petit 10.000 franc ces agents abusent de la vie des hommes; c’est seulement la corruption, malgré le visa et tout les agents veulent certainement un pot de vin. Moi même personnellement j’en ai fait les frais à l’aéroport de Kinshasa, le vol qui m’a amené est le même vol qui m’a ramené parceque j’étais intégré à ne ni participer ni collaborer à la corruption. Ça peut être le cas pas parce qu’elle est animatrice ou quoi; vu en lu ce qu’elle vient de dire elle même qu’il y avait d’autres de nationalités Ouest africaines dans le lot des malheureux.
 
 il y a 3 ans     
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Babili
Pour dire que dans la plupart de ces pays de l’Afrique centrale ces genres de pratiques sont très répandues et le Gabon n’en est pas du reste.
 
 il y a 3 ans
 
 
 
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