Le huitième contingent de militaires camerounais a quitté le pays mercredi 15 septembre à destination de Bangui, la capitale centrafricaine.

Ce nouveau groupe est composé de 1070 policiers et gendarmes camerounais engagés dans la cadre de la mission de pacification de la République centrafricaine en proie aux violences.

Vincent Puihe commandant du 8eme contingent, a reçu l’étendard 24 heures plus tôt du ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, avant de rejoindre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca).

Habituellement, la cérémonie se tient au Quartier général de Yaoundé, mais cette fois, elle s’est déroulée au Centre de formation de Pré- déploiement aux opérations de maintien de la paix de Motcheboum, une localité de la petite ville de Doumé, dans la région de l’Est, frontalière à la République centrafricaine.  

« Nous avons reçu une formation très solide pendant près de trois mois ici au Centre. Les Nations Unies ont dépêché une équipe pour évaluer, ils ont certifié que le bataillon est capable d’aller remplir cette mission dignement », a déclaré le commandant à la télévision.

Les autorités militaires ont promis des sanctions aux casques bleus camerounais en cas de dérives souvent dénoncées au sein de la Minusca, dont des abus sexuels. 

Sur place en Centrafrique, les coordonnateurs des Nations Unies expriment leurs préoccupations face à la montée des tensions.

Et, une recrudescence d’attaques contre les acteurs humanitaires.

Ce climat d’insécurité apprend-on, répand la panique et augmente des craintes  au sein des populations forcées à fuir les violences.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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