Côte d'Ivoire : Affaire un homme battu à mort au commissariat de Soubré suite à une prétendue bagarre avec sa concubine, une autre version des faits
La victime (Ph)
Une nouvelle version dans l’affaire un homme battu à mort au commissariat de Soubré suite à une bagarre avec sa concubine et relayée en juillet dernier par voie de presse.
Contrairement à ce qui avait été dit, il n’aurait jamais eu de bagarre entre le couple qui pourrait justifier que la victime se retrouve derrière les barreaux, soit bastonné jusqu’à ce qu’il perde la vie.
Normalement dans une enquête diligentée par les fins limiers de la police ou de la gendarmerie, le dossier qui ne souffre d'aucun doute doit passer entre les mains des magistrats parquetiers pour régler la procédure.
Mais Ange Kessi a ses méthodes de travail qui lui sont propres en cas de crime grave sauf cas d'empêchement majeur, il se rend lui-même sur les lieux pour se faire une idée des faits pour orienter le traitement du dossier et mieux comprendre ce qui s'est passé.
C’est ainsi que le mardi 14 septembre 2021, il s'est rendu à Soubré, au commissariat et à l'hôpital général où il a retracé le décompte mortel. Depuis sa conduite au commissariat jusqu'à son évacuation à l'hôpital en passant par son « traitement » au violon.
Après s'être entretenu avec l'infirmier qui l'a reçu en premier et le médecin qui a constaté son décès, le Commissaire du Gouvernement s'est rendu au domicile du défunt là, des éléments nouveaux ont été révélés.
En effet, la victime n'a pas frappé sa femme ni exercé la moindre violence sur elle. Il se plaignait que sa concubine ait découché le samedi pour rentrer tard le dimanche. Le ton des deux personnes a vite fait de monter et pour ne pas dégénérer, la copine de la concubine a fait intervenir la police. La suite on la connaît.
Le Commissaire du gouvernement a ordonné au directeur de la police criminelle de déférer tous les policiers en service le jour du drame au commissariat de police de Soubré pour coups mortels, complicité de coups mortels, non-assistance à personne en danger, violation de consignes de l'arme, etc.
Il s'agit entre autre du commissaire de 2e classe B.V, du Capitaine A.A.M, du Lieutenant D.A, du Lieutenant C.A et du Sergent K.K.Y.
La procédure est en cours. Le Procureur Militaire dit avoir déjà saisi le juge d'instruction chargé du dossier de crime de sang.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Ange kessy mieux que l'autre. Le Richard qui reste dans son bureau pour appeler.
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