Côte d'Ivoire : Cybercriminalité, voici la nouvelle technique du chantage à la vidéo qui sévit ces dernières semaines
Une nouvelle technique du chantage à la vidéo qui sévit ces dernières semaines. La Plateforme de Lutte contre La Cybercriminalité (PLCC), dit avoir reçu plusieurs plaintes à cet effet, mais de nombreuses victimes tardent à se faire connaître.
Selon la police, il manœuvre est toute simple. Le maître chanteur se fait passer pour une femme ou un homme sur un site de rencontre et invite son correspondant à rentrer en conversation vidéo avec lui. Il établit la confiance et se montre assez persuasif pour débuter une conversation érotique en ligne.
Il lance une vidéo pornographique en lieu et place de son image réelle et invite sa victime à se déshabiller à son tour.
Une fois les images compromettantes enregistrées, et après avoir pris le soin de collecter le plus d’informations sur la victime, le maitre chanteur menace de publier la vidéo en révélant sa propre identité.
Le maître chanteur peut également menacer la victime d’adresser les vidéos à ses contacts, qu’il a pris soin de répertorier. Souvent la menace est provisoirement exécutée tant que la victime ne lui verse pas la somme d’argent exigée.
La PLCC invite toute personne victime du chantage à la vidée de porter plainte immédiatement dans nos locaux sis à Cocody Danga rue Abla Pokou (Ambassade d’Espagne).
Le dernier Conseil des Ministres a adopté un projet de loi modifiant les articles 17, 33, 58, 60, 62 et 66 de la loi N° 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.
Face à la montée des menaces dans le cyberespace, notamment les infractions spécifiques aux technologies de l’information et de la communication (TIC), les infractions relatives à la propriété intellectuelle et les agissements illicites sur les réseaux de communications électroniques, notre pays a mis en place un dispositif répressif en vue de garantir la confiance et la sécurité aux utilisateurs. Il apparait, toutefois, que ce dispositif s’avère peu dissuasif, compte tenu de la criminalité cybernétique qui persiste et devient multiforme.
Aussi, ce projet de loi modificatif durcit la répression des actes de plus en plus nombreux de cybercriminalité à travers les nouveaux médias sociaux, en doublant le quantum des peines présentement encourues par les auteurs de ce type d’infractions.
Les peines maximales d’emprisonnement, liées notamment aux atteintes à la dignité humaine, à l’honneur, à la propriété intellectuelle et à tous les autres agissements illicites au moyen des TIC passent du simple au double.
Donatien Kautcha, Abidjan
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ca c'est les gens que koudou félicitait, les brouteurs étaient félicités par le président de la république eh dieu pauvre RCI tu as souffert deh !!! mais maintenant c'est fini yako ca va aller !!!
on était tombé très bas avec les refondateurs deh!!! Tu vas voir les ânes braire tout de suite.
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