Mali : Vers une prolongation de la transition ,« les élections ne sont pas la priorité », déclare Choguel Maïga
Choguel Maïga et le corps diplomatique à Bamako (ph)
C’était prévisible. Après deux coups de force en quelques mois, la fin de la transition censée ramener les civils au pouvoir n’est pour l’heure pas à l’ordre du jour.
En tout cas, c’est ce qui ressort d’une rencontre entre le Premier ministre malien Choguel Maïga et les diplomates étrangers, arrivés à Bamako pour s’enquérir du calendrier électoral et de l’avancement de la transition en cours.
« Je sollicite votre accompagnement continu et votre soutien matériel, financier, et matériel plus franc et plus ample pour assurer les conditions de réussite de la transition, à côté de l’effort de l’Etat et des acteurs maliens » a souligné le Premier ministre devant le corps diplomatique.
Selon lui, la priorité de son gouvernement est d’abord l’organisation des Assises nationales.
Ces rencontres dureront quelques semaines avant une grande réunion de toutes les forces vives de la nation à Bamako.
« Il ne faut pas d’une transition bâclée » a-t-il notamment déclaré lors de la rencontre.
Pourtant, certains partis politiques dont des poids lourds estimant que l’équipe de la transition devrait s’atteler à l’organisation des élections fin février 2022 comme prévu ont déjà annoncé qu’ils ne participeront pas aux Assises nationales.
Pour rappel, les autorités de transition dominées par les militaires avaient déclaré que les prochaines élections présidentielles et législatives au Mali auront lieu en février et mars 2022.
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Travaillez selon votre rythme, vous n’avez pas du tout besoin à vous faire intimider par la communauté fanfaronne internationale. Après tout, c’est le MALI et les maliens qui souffrent des dirigeants corrompus issus des élections bâclées.
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