Côte d'Ivoire : Des individus armés essaient de s'installer dans une forêt à Ouaninou ? Voilà ce que révèle une note du préfet de département
Dans la zone de Ouaninou
Une situation sécuritaire dans le département de Ouaninou, dans la région du Bafing inquiète le préfet de département de Ouaninou.
En effet, dans une note du préfet de département Adolphe Kouakou Boni adressée à ses supérieurs hiérarchiques, ce dernier attire l'attention sur la présence de personnes armées dans le département de Ouaninou.
Le préfet précise dans cette note datée du 3 septembre que les services de la gendarmerie et des Faci de Touba ont été saisis de cette situation.
Ces personnes armées qui cherchent à s’installer dans une forêt non loin de Ouaninou visent quel objectif ? Tout le mystère demeure.
Le préfet indique dans cette alerte que ces individus sans foi ni loi ont 2 à faire parler d’eux depuis le lundi 30 août dernier en perpétrant "un braquage sur l’axe Ouaninou-Touba, dépouillant les passagers de trois cars, emportant plus de 11 millions de francs CFA et ont ouvert le feu sur un car faisant deux blessés".
« Des témoignages récurrents font état de séquestrations des populations dans les champs situés dans les environs du lieu du braquage près des villages de Sakôfê, Ferentella, Tienivê et Tika dans la sous-préfecture de Ouaninou», ajoute le préfet de département.
La note
«Primo, ils sont habillés en rangers et détiennent de nouvelles kalachnikovs. Secondo, le nombre de ces individus est variables, car certains témoins parlent de 14 personnes, quand d’autres parlent de plus de 30 gangsters. Tertio, les témoins ont le sentiment qu’ils cherchent à installer une base dans cette forêt de près de 2 km », fait savoir la note.
Toujours selon la note du préfet Adolphe Kouakou Boni, ces personnes armées qui ne se dérobent plus des populations tentent de les rassurer en affirmant « qu’ils ne sont pas venus contre elles ».
Enfin la note précise que sur la base des informations recoupées, trois arguments lui permettent de conclure que ces individus visent d’autres objectifs sécuritaires.
Jean Chresus, Abidjan
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