Mabri (Ph) 

Un scandale après la diffusion à la télé d’une séquence sur la « démonstration » d'un viol fait depuis 24 heures la une de l’actualité ivoirienne, voire hors des frontières du pays.

L’animateur Yves de Mbella principal fautif est la cible et de toutes les attaques et malgré sa suspension par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) la population ivoirienne, notamment des femmes et des organisations de défense des droits de l'homme ne baisse par la garde.

C’est le cas pour l’homme politique, Albert Mabri Toikeusse, qui condamne avec la dernière énergie des extraits troublants et choquants de l'émission de NCI « la Télé d'ici Vacances » du lundi 30 août 2021, où l’on voit un ancien violeur en simulation de viol.

Pour le président de l’UDPCI, qui avait, lui aussi, choqué l'opinion en mettant sa femme et ses enfants dehors en 2012, le pays ne doit être une terre où chacun peut faire ce que bon lui semble.

« La Côte d'Ivoire ne peut pas être cette terre où n'importe qui se donne le droit de faire n'importe quoi et nous donner ainsi l'image d'une société en dérive », relève l’ancien Ministre d’Etat et d’ajouter. « La libéralisation de la presse et des médias que nous saluons tous doit se faire en harmonie avec nos lois et notre culture. En me félicitant, des premières mesures disciplinaires et judiciaires, j'en appelle à la plus grande fermeté en vue de protéger nos enfants, nos sœurs et l'image de notre pays. J'exprime ma compassion à toutes les victimes du viol et de la violence contre la femme. »

Nous apprenons ce mercredi 1er septembre 2021 que dizaines de milliers de signatures apposées sur une pétition lancée par la Ligue ivoirienne des droits des femmes pour réclamer des sanctions plus fermes. 

C’est dans ce cadre que, la Ligue annonce avoir déposé une plainte auprès du procureur de la république pour apologie du viol et outrage public à la pudeur contre la chaîne NCI et contre l’animateur Yves de Mbella.

Affaire à suivre...

Donatien Kautcha, Abidjan