Cameroun : Libertés publiques, les associations liées à l'étranger ciblées par le pouvoir
Paul Atànga Nji ministre de l'administration territoriale (Ph)
Au Cameroun, les associations liées à l'étranger disposent d'un mois pour se conformer à la réglementation en vigueur.
Le ministre de l'Administration territoriale (Minat, équivalent du ministère de l'intérieur), donne un délai d'un mois aux promoteurs et représentants d'associations liées à l'étranger exerçant au Cameroun.
Le Minat rappelle la longue liste de pièces officielles à fournir par les promoteurs et représentants d'associations liées à l'étranger et exerçant au Cameroun.
"Passé ce délai, toute association n'ayant pas fourni les pièces nécessaires sera suspendue d'activités sur le territoire national ", précise Paul Atanga Nji.
Tensions
Cette menace de suspension des associations liées à l'étranger intervient dans un contexte de tensions avec de nombreuses ONG occidentales spécialisées dans la défense des droits de l'homme.
Les autorités camerounaises estiment que de nombreux financements et soutiens des combattants sécessionnistes passent les ONG et associations des droits de l'homme.
Le 3 août dernier Médecins sans frontière (MSF) qui est accusé de soutenir les sécessionnistes au nom du droit humanitaire a plié bagage dans la région du nord-ouest après huit mois de suspension d'activités.
Les autorités camerounaises ont accusé l'Ong de collaborer avec les séparatistes et de soigner les blessés ambazoniens au nom du droit international humanitaire (DIH).
Des armes et munitions avaient été découvertes dans des ambulances de MSF avaient indiqué les autorités.
Dans le même temps, Hrw et Amnesty International dont les rapports sont critiques aussi bien à l'endroit des Forces de Défense et de sécurité que des sécessionnistes, font régulièrement l'objet d'accusations des autorités camerounaises. Les autorités camerounaises accusent ces ONG de proximité avec les séparatistes.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (237) 691 154 277 ou Cameroun@koaci.com.
Infos à la une
Oui, les États africains doivent vraiment prendre au sérieux les activités des organisations terroristes qui se cachent souvent couvert de défenseurs de droits de l’homme: médecins sans frontières, Amnesty international... sont des organisations terroristes. Les États africains respectueux doivent aussi réglementer une autre activité qui est très novice celle des réseaux sociaux comme tweeter surtout et dans une certaine mesure Facebook. Bravo au Cameroun de Biya( mais Biya tu dois pas attendre que ce soit la mort qui te fasse quitter le pouvoir, il faut vivre et voir faire quelqu’un d’autre, bon passons pas sujet du jour). Donc disais bravo pour ce rappel à l’ordre à ses organisations terroristes et impérialistes mais il faut aussi penser à réglementer tweeter.
*** nocive***
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