Burkina Faso : Le président kaboré condamne le lynchage à mort de trois fonctionnaires
Les riverains ont bloqué le lieu de dème après l’accident (pH)
Le Président du Burkina Faso Roch Marc Christian kaboré a condamné ce dimanche l'assassinat barbare de trois agents du Centre de Contrôle des Vehicules automobiles (CCVA), impliqués dans l'accident de circulation qui a coûté la vie à un enfant.
« Tout en regrettant le décès accidentel ce 27 août 2021, d'un enfant dans la localité de Banlo, (commune rurale de Bouroum Bouroum) je condamne énergiquement l'assassinat barbare des agents du Centre de Contrôle des Vehicules automobiles (CCVA), impliqués dans l'accident de circulation », a écrit le président Kaboré.
« Ces meurtres d'une autre époque ne sauraient être tolérés dans un État de droit », a-t-il ajouté avant de présenter ses condoléances aux familles des victimes et invité la justice à poursuivre les investigations pour situer toutes les responsabilités.
En rappel, le 27 août, un accident mortel de la circulation routière, impliquant un véhicule et un enfant, est survenu dans le village de Banlo, localité située dans la commune rurale de Broum-Broum, province du Poni, région du Sud-Ouest, causant la mort de l’enfant âge d’une dizaine d’années.
Les occupants du véhicule ont été lynchés par les riverains en furie qui ont également endommagé le véhicule incriminé.
Les corps sans vie des trois occupants du véhicule lynchés, ont été découverts dans un champ de maïs à environ un kilomètre du lieu de l’accident, selon un communiqué du procureur du Faso près le tribunal de Gaoua.
Les corps présentaient des blessures causées par des objets contondants et tranchants. L’un des corps présentait des traces de projectiles, probablement causées par une arme à feu dont on ignore la nature pour l’instant.
Une enquête a été ouverte, aussi bien sur les circonstances de l’accident que sur celles du lynchage des trois occupants du véhicule en vue de situer les responsabilités. D’ores et déjà, l’enquête a permis d’identifier et d’interpeller deux personnes soupçonnées d’avoir participé aux actes de lynchage.
Boa, Ouagadougou
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