Cameroun : Douala, six enfants d'une même famille meurent calcinés dans l'incendie de leur maison
Six enfants d'une même famille sont morts calcinés lors de l'incendie de leur maison dans la nuit de mardi à mercredi.
Le drame s'est produit au lieu-dit quartier Brazzaville dans le troisième arrondissement de Douala ville cosmopolite qui compte plus de 3 millions d'habitants.
Les images de cet incendie diffusées par les médias locaux sont insupportables. Elles sont interdites aux âmes sensibles.
On peut y voir les restes des six corps d'enfants âgés respectivement de 15, 12, 09, 07 et des jumeaux de 3 ans. Ces corps sont calcinés et enveloppés. Non identifiables.
Drame à huis clos ou crime d'un intrus ?
Le drame s'est produit dans la nuit de mardi 24 à mercredi 25 août 2021. Au beau milieu de la nuit. En l'absence de leur maman. Commerçante dans un marché.
Selon les premières informations, la génitrice était au marché.
La maison en matériaux provisoires est totalement réduite en cendres. Rien n'a été sauvé.
Un coup dur pour cette mère de famille.
Comment tous les six enfants nés de la même femme ont-ils pu tous périr?
Comment la maison a-t-elle pu prendre feu aussi rapidement ?
Accident ou oeuvre d'un intrus ?
Les enquêteurs tentent de comprendre la tragédie.
"Il était à peu près 00:30, j'ai vu la fumée et des flammes monter. J'ai entendu des cris. Nous avons tenté de secourir mais il était trop tard", raconte une voisine interrogée par des confrères d'une télévision privée basée à Douala.
Alertés par les cris quelques volontaires ont volé au secours des victimes.
Ces voisins volontaires ont juste eu le temps de voir la toiture partir en fumée. Et le feu s'éteindre après avoir réduit en cendres toute la maison et son contenu.
Ces drames sont récurrents au Cameroun, notamment dans les zones surpeuplées et sans accès pour les sapeurs pompiers où s'enchevêtrent des maisons, les constructions précaires et les fils électriques de qualité douteuse.
La responsabilité est partagée. Si les pouvoirs publics sont accusés de laisser prospérer les constructions anarchiques, les populations en proie à la pauvreté, qui survivent dans les conditions difficiles semblent ne pas avoir le choix.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (237) 691 154 277 ou Cameroun@koaci.com.
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