Côte d'Ivoire : Abatta, retard dans la délivrance de l'arrêté préfectoral du nouveau chef, le chef de l'Etat interpellé
Alexis Ahouo Logon, porte-parole de la chefferie d’Abatta ici au centre mardi à Abidjan (Ph KOACI)
« Nous souhaitons que le chef de l’Etat, Alassane Ouattara s’implique pour permettre au chef d’avoir son arrêté préfectoral pour faire son travail ».
Alexis Ahouo Logon, porte-parole de la chefferie d’Abatta, a interpellé, hier, le président de la République à se saisir du dossier de la chefferie du village pour clore le chapitre du différent, au sujet du pouvoir. Face aux journalistes, il a expliqué comment alors que « le chef a été choisi été plébiscité depuis le 27 septembre », il est incapable de gérer la cité.
« Sans l’arrêté, il ne peut pas apposer sa signature sur les documents officiels, de sorte qu’il est bloqué dans son élan », a-t-il avancé. Alexis Ahouo Logon a souligné que, Hyacinthe Djomo, le chef désigné, fait depuis plusieurs mois, du bénévolat. Une situation d’autant plus inconfortable selon lui que, depuis décembre 2020, le mandat de la chefferie sortante a pris fin.
Le conférencier a répondu aux allégations contestant le chef, en indiquant que celui-ci a été bel et bien choisi selon les us et coutumes. A cet égard, il a raconté que conformément aux pratiques, à la fin du mandat de la chefferie, la génération montante (les Tchagba), a présenté quatre prétendants aux nombres desquels, Hyacinthe Djomo. La liste a été présentée au chef sortant et au doyen du village.
Toujours selon Alexis Ahouo, le chef Djomo a été choisi de cette liste. « Nous vivons en parfaite harmonie. Il n’y a aucun problème. C’est la preuve que le chef n’est pas contesté », a-t-il martelé. Alexis Ohouo a fait savoir que la procédure a été engagée avec l’annonce de la consultation populaire. Curieusement, à la dernière minute la cérémonie a été reportée.
Le porte-parole a apporté un démenti à l’information publiée par un média faisant état de l’agression à la machette d’un ressortissant du village à une cérémonie, le week-end dernier. Il soutient qu’il y a eu simplement des démêlés entre des jeunes, à des cérémonies funérailles.
Donatien Kautcha, Abidjan
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