La DG du FMI, Kristalina Georgieva et Ouattara (Ph) 

La Côte d’Ivoire fait partie des 14 pays africains sélectionnés sur la base de leur plan de relance post Covid-19 pour bénéficier des nouveaux droits de tirage spéciaux (DTS), approuvés par le Fonds Monétaire International (FMI) pour un montant total de 650 milliards $, dont 33 milliards pour l’Afrique. 

Le conseil des gouverneurs du FMI a approuvé le 02 août dernier, une allocation générale de droits de tirages spéciaux (DTS) équivalente à 650 milliards de dollars (environ 456 milliards de DTS), en vue d’accroître les liquidités dans le monde.

« Il s’agit d’une décision historique : la plus importante allocation de DTS de l’histoire du FMI et une bouffée d’oxygène pour l’économie mondiale en cette période de crise sans précédent. Cette allocation de DTS profitera à tous les pays membres, répondra au besoin mondial de réserves à long terme, stimulera la confiance et renforcera la résilience et la stabilité de l’économie mondiale. Elle aidera particulièrement nos pays membres les plus vulnérables qui s’emploient à surmonter les effets de la crise de la COVID-19 », avait confié Kristalina Georgieva, la Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI).

L’allocation générale de DTS est entrée en vigueur le lundi 23 août 2021. Les DTS nouvellement émis seront attribués aux pays membres proportionnellement à leur quote-part au FMI.

Les pays émergents et les pays en développement, y compris ceux à faible revenu, recevront environ 275 milliards de dollars (soit environ 193 milliards de DTS) de la nouvelle allocation.

En plus de la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud, le Togo, le Nigeria, l’Egypte, la RDC, le Maroc, l’Angola, la Tunisie, le Sénégal, le Cameroun, le Tchad, le Bénin et le Burkina Faso, sont les autres pays africains qui bénéficient des nouveaux droits de tirage spéciaux (DTS).

L’une des principales options serait que les pays membres ayant une position extérieure solide utilisent volontairement une portion de leurs DTS pour augmenter les ressources du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (fonds fiduciaire RPC), ce qui accroîtrait l’offre de prêts aux pays à faible revenu. L’aide concessionnelle consentie au titre du fonds fiduciaire RPC est actuellement assortie d’un taux d’intérêt nul.

Le FMI étudie d’autres options pour accompagner les efforts de relance économique des pays plus pauvres et plus vulnérables, explique l’institution financière internationale.

Donatien Kautcha, Abidjan