Après un blocage des travaux dû à la présence de squatteurs sur le site, le démarrage du lotissement du village d'Abouabou (Abekan Bernard ) approuvé depuis 2009 démarre aujourd'hui en présence d'un dispositif sécuritaire.

Faut-il le rappeler, ce site est occupé par des habitants illégaux de deux petits villages (Benogosso et Mafiblé) qui empêchent tous les acquéreurs d’y avoir accès, malgré les ACD qu’ils ont obtenus du Ministère de la Construction et de l’Urbanisme.

Depuis le 25 mai 2020, un collectif des acquéreurs des lots sur le lotissement Abekan Bernard a été mis en place. Le collectif a adressé des courriers immédiatement au ministère de la Construction, au préfet d’Abidjan, à la Mairie de Port-Bouët.

«Nous avons saisi le Procureur général de la République au vu de la Grosse disponible depuis Juillet 2020 et obtenu de lui une requête qui réquisitionne la Force publique, afin de nous assister par leur présence pour que tous nos membres aient non seulement un accès libre à leurs lots mais commencent immédiatement leurs travaux sans être inquiétés », a déclaré le président du collectif des acquéreurs des lots sur le lotissement Abekan Bernard.

Selon lui, la Gendarmerie a reçu la requête du Procureur, et a déjà visité le site le mercredi 11 Août, pour une reconnaissance des lieux dans le but de faire exécuter la décision de justice.

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Alors que le chef du village Ebrié d’Abouabou, Koutouan Brahoua, leur a donné gracieusement 200 lots, les squatteurs continuent de faire leur loi sur le site, extorquant des fonds aux honnêtes citoyens, avant de les laisser travailler sur leur terrain malgré leur ACD.

«Nous avons saisi toutes les parties concernées par ce blocage (chefferie d’Abouabou, chefferie de Benogosso, Mairie, acquéreurs, les aménageurs à l’origine du lotissement...) pour des rencontres régulières qui ont abouti à la paix et à la réconciliation entre les villages d’Abouabou et de Benogosso », a ajouté , le Président du Collectif.

Grâce à cette réconciliation, les attestations villageoises sur les lots promis ont été signées au profit du village des squatteurs.

«Je confirme qu’après un dialogue entre le chef d’Abouabou, Koutouan Brahoua et moi, nous nous sommes entendus. Les travaux peuvent bel et bien reprendre et demain nous aurons une réunion à cet effet. La Gendarmerie sera présente pendant un mois sur le site pour assister la reprise des travaux », a soutenu, Amidou Traoré, chef de village de Benogosso, joint par téléphone.

Wassimagnon