Cameroun : 32 morts, 74 blessés et 19 villages incendiés lors des violences inter communautaires à l'Extrême-nord
Un hélicoptère de l'armée survolant le lieu d'affrontements (Ph)
Le bilan des violences inter communautaires entre éleveurs arabes Choas et agriculteurs Mousgoum s'est alourdi.
Selon le Hcr, 32 personnes ont perdu la vie au cours de ces violences qui ont démarré le 10 août dernier du côté de Missiska dans l'arrondissement du Logone-Birni, département du Logone-et-Chari, région de l'Extrême-nord .
Dans le même temps, 74 blessés ont été enregistrés.
11 000 réfugiés
11 000 personnes ont été forcées à fuir leurs villages dans les deux groupes pour se réfugier au Tchad, apprend-on.
"Environ 85% de ces réfugiés sont des femmes et enfants et la plupart des hommes sont des personnes âgées" précise le Hcr
De plus, 7300 personnes se sont déplacées à l'intérieur des frontières du Cameroun d'une localité à une autre.
Villages incendiés
19 villages ont été incendiés lors de ces violences dont l'accalmie a été négociée par les hauts représentants de l'État dépêchés sur les lieux.
Dans le même temps, des biens ont été détruits.
Les négociations ayant abouti à l'accalmie entre chefs de clans et de communautés ont duré plusieurs jours.
Un conflit foncier
Les affrontements entre éleveurs Arabes Choas d'un côté et pêcheurs et agriculteurs Mousgoum de l'autre, ont été causés par des tensions autour des ressources agricoles, halieutiques et pastorales.
En 2019, les tensions entre les deux communautés avaient causé la mort d'une personne.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (237) 691 154 277 ou Cameroun@koaci.com.
Infos à la une
Les éleveurs n'ont jamais eu raison dans cette affaire, Faites preuve d'un peu d'imagination pour canaliser vos bêtes puisque la plantation du cultivateur n'ira jamais embêter vos bétails. Je me donne corps et âme pour cultiver mes produits et à l'approche de la récolte "tes" animaux viennent me détruire le champs. C'est La "muerté" qui va nous séparer.
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