Cameroun : Vive tension à Bana dans l'ouest du pays
Un gendarme a utilisé son arme pour tuer un civil samedi Bana une commune du Haut-Nkam dont Bafang est la principale ville dans l'ouest du pays. Le drame s'est produit à la suite d'une dispute de terrain qui a mal tourné apprend-on. La ville est entrée en ébullition. Les circonstances de la mort du jeune restent floues. Le préfet du Haut - Nkam parle d'une bavure. Il a d'ores et déjà présenté ses condoléances à la famille du défunt et promis une enquête et des sanctions.
Encore un litige foncier aux conséquences tragiques. Au cours d'une descente de terrain des éléments de la gendarmerie de Bana, à priori pour le règlement d'un litige foncier, une altercation oppose un gendarme et un jeune homme d'une vingtaine d'années. L'échange est tendu entre les deux hommes. Le ton monte.
Et, tout à coup, le gendarme sort son arme et le jeune Kamegni Tchayou Axel Loïc est tué par une balle.
Tensions
Alertée, une partie de la population crie vengeance. La foule en colère grossit. Les motos taxis prennent aussitôt d'assaut le lieu du drame et cherchent à tuer le gendarme. Mais, ce dernier est rapidement extirpé et mis en lieu sûr.
La population se dirige vers la brigade qu'elle saccage. Elle installe des barricades sur la voie publique. Et, bloque la voie publique.
Le calme ne revient qu'en fin de journée après la descente du préfet allé présenter les condoléances de l'administration à la famille de la victime.
Face à ce qu'il présente comme une bavure, le préfet promet une enquête et appelle au calme.
Le flou persiste
48 heures plus tard, les circonstances de la mort du jeune homme sont encore floues. Les gendarmes évoquent une résistance du jeune homme. Selon certains gendarmes, le jeune homme aurait menacé à la machette.
Des civils rétorquent que le jeune était dans une parcelle de terrain appartenant à son géniteur. Il aurait été tué par l'acquéreur. Le terrain aurait donc été vendu par une tierce personne au gendarme bourreau apprend-on.
Face à ce qui flou qui persiste, le préfet promet une enquête et des sanctions.
Ce n'est pas la première fois que ce type de bavure est enregistré au Cameroun. Les autorités annoncent des sanctions que l'on ne voit jamais.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (237) 691 154 277 ou Cameroun@koaci.com.
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