Côte d'Ivoire : Bonoua, Simone décide de ne pas affronter Gbagbo et parle de l'émancipation de la femme
Simone ce dimanche depuis la place Amangoua de Bonoua (Ph KOACI)
Simone Gbagbo, vice-présidente du FPI-GOR a été célébrée hier dans la ville de Bonoua.
Une initiative pour marquer l'an 3 de la libération de l'ancienne première dame ivoirienne.
C'est à la place Amangoua de Bonoua que la cérémonie de célébration de la troisième année de la libération de la prison de Simone Gbagbo a été célébrée, comme sur place constaté par KOACI.
Ils étaient nombreux les observateurs qui pensaient que l'ancienne députée d'Abobo allait aller au clash avec son futur ancien époux.
Simone Gbagbo n'a nullement fait cas des dissensions existes entre elle et Laurent Gbagbo.
Devant des centaines de partisans mobilisés, Simone Gbagbo a plutôt orienté son discours sur la valeur de la femme dans la société.
Elle s'est réjouie de l'installation ici en Côte d'Ivoire, en Afrique, aux États-Unis, au Canada et en Europe des sections du mouvement "Ehivet capable ".
"Le 8 août 2018 a été pour moi un grand jour de joie, pour mes camarades du parti, ça été un grand jour d'allégresse. Les populations ont déferlé chez moi pour me voir libérée." a-t-elle affirmé pour commencer.
Elle a affiché sa satisfaction suite à la décision de la cour pénale internationale (Cpi) qui a décidé d'annuler son mandat d'arrêt international.
"Ma joie, aujourd'hui, est encore plus grande, parce que brusquement, un soir, lorsque j'étais à la prière, on m'a dit que la Cpi a annulé ton mandat. Avec ce mandat, n'importe quel État membre de la Cpi pouvait m'arrêter.
Je voudrais vous dire merci pour l'annulation de mon mandat d'arrêt par la Cpi.", a martelé Simone.
Simone Gbagbo s'est érigée en défenseur des droits de la femme. Elle a émis le vœu de voir la femme ivoirienne émancipée.
"Les femmes doivent être vues comme des compléments des hommes et non des concurrents des hommes. La première édition de Simone Day a eu pour valeur la démocratie.
Pour le constat que je fais de l'État actuel de la démocratie, je peux affirmer que ce combat reste d'actualité.",a-t-elle affirmé.
Celle qui fut humiliée en public par son futur ex-mari le 17 juin dernier, a indiqué qu'elle veut construire une société démocratique avant d'appeler le président Alassane Ouattara à libérer les prisonniers des crises sociales au Pays.
"Les prisonniers sont encore nombreux, je parle des prisonniers politiques, c'est que ces hommes-là qu'on puisse les libérer. Qu'on puisse prendre une amnistie pour les libérer maintenant. Que ceux qui sont en exil qu'ils puissent rentrer maintenant. La quête d'une société de la société de justice reste une des premières actualités à traiter. Il y aura toujours des combats à mener. Mon combat reste la libération des prisonniers qui sont encore dans les geôles de l'État.", a conclu la native de Moossou.
Jean Chresus, Abidjan
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