Côte d'Ivoire : Le cyber activiste « Serge Koffi Le Drône » libéré et placé sous contrôle judiciaire
"Serge Koffi Le Drone" au centre, accueilli par ses proches à la sortie de la Maca (Ph KOACI)
Un ouf de soulagement pour le détenteur de l'avatar des réseaux sociaux «Serge Koffi le drone ».
Suspecté d'être à la solde de personnalités l'ayant missionné à des fins de nuisance, sujet à enquête en cours, Yapo Ebiba Franck Fiacre à l’état civil qui était activement recherché suite à une vingtaine de plaintes à son encontre avait été écroué à la maison d'arrêt et de correction d'Abidjan (Maca).
Yapo Ebiba François alias "Serges Koffi Le Drone" et Sékongo Koné" auteur de plusieurs publications sur les réseaux sociaux, de nouvelles fausses dont l’une des dernières a été un appel sans équivoque à la destruction du matériel destiné à la construction du Centre de dépistage de la COVID-19 à Yopougon BAE, dans la nuit du 05 au 6 avril 2020, interpellé le jeudi 7 mai 2020 et placé sous mandat de dépôt a été libéré dans la nuit d'hier vendredi 6 août 2021, apprend KOACI de sources bien introduites.
Cette libération fait suite à la décision du chef de l'Etat Alassane Ouattara, à l'occasion du 61e anniversaire de l'indépendance de la Côte d'Ivoire, à la mise sous contrôle judiciaire ou en liberté provisoire, par les juridictions compétentes, de soixante-neuf (69) inculpés détenus suite aux événements survenus à l'occasion de l'élection présidentielle d'octobre 2020.
Alassane Ouattara a aussi déclaré qu'il a procédé à la signature d'un décret accordant la grâce à neuf (09) personnes condamnées pour des infractions commises à l'occasion de ces mêmes événements.
C'est suite à cette décision du chef de l'Etat que le cyberactiviste "Serge Koffi Le Drone" qui occupait l'une des cellules au bâtiment C de la Maca a été libéré.
L'homme est sorti dans la nuit d'hier de la Maca où il était attendu devant la prison par ses proches.
Pour rappel, l'information judiciaire ouverte à l'encontre de ce cyberactiviste a retenu "Serge Koffi Le Drone" des chefs d’atteinte à la défense nationale, troubles à l’ordre public, diffamation et outrage sur les réseaux sociaux, diffusion de données informatiques frauduleusement obtenues, publication de fausses informations tendant à faire croire qu’une atteinte aux personnes va être commise" a fait l'objet d'une poursuite par le Procureur de la République. Ce dernier avait précisé dans un communiqué en notre possession que lesdits faits sont prévus et punis par les articles 151, 153, 161 et 179 du Code Pénal et les articles 11, 32, 60, 65 et 70 de la loi n0 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la Cybercriminalité et sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à vingt (20) ans.
Jean Chrésus, Abidjan
Infos à la une
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire