RDC : Des édifices catholiques vandalisés et profanés à Kinshasa et au Kasaï
L’archevêché de Kinshasa et plusieurs édifices catholiques ont été la cible d’attaques suite à la désignation du président de la Commission électorale de la République démocratique du Congo.
Des jeunes en colère s’en sont pris à des édifices religieux catholiques pour marquer leur mécontentement après la désignation du président candidat de la Céni.
Dimanche , un groupe des personnes non identifiées s'est présenté à l’archevêché de Kinshasa et à la résidence du cardinal Fridolin Ambongo, scandant des chants et propos désobligeants et (commettant) des actes de dégradation", a écrit dans un communiqué l'abbé Georges Njila, chancelier de l'archidiocèse de Kinshasa.
Au Kasaï 11 églises catholiques et un projet piloté par des religieux catholiques ont fait l'objet d'"actes délibérés de profanation.
Ces lieux de culte ont été vandalisés, des objets sacrées notamment des tabernacles, vases sacrées, pierres et nappes d'autel, ciboires, meubles et statues du sacré-cœur de Jésus et de la Vierge Marie , emportés .
Une situation qui intervient 48 h après la désignation de Denis Kadima comme président candidat de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), l'acteur central dans l'organisation des élections en RDC.
Sur les huit confessions reconnues dans le pays, six ont décidé de porter leur choix sur Denis Kadima mais les catholiques et les protestants ( (Cenco et ECC) contestent la légalité de la procédure.
La loi reconnaît à huit confessions religieuses la prérogative de proposer le président de la Céni.L'influente Église catholique revendique parmi ses fidèles 40% de la population congolaise.
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