Burkina Faso : Du matériel militaire pour les Groupes d'Actions Rapides de Surveillance et Intervention au Sahel
Les Groupes d’Actions Rapides de Surveillance et Intervention au Sahel, des unités de la gendarmerie en avant poste de la lutte de la lutte anti-terroriste, ont reçu du matériel militaire, d'une valeur de plus huit milliards, offert par l'union européenne (UE).
Cet important don, estimée à plus de huit milliards de francs CFA se compose d’équipements spécifiques ( gilets pare-balles, casques balistiques etc) de véhicules de transport de troupes, d’ambulances et de motocyclettes.
Les GARSI abattent ,au quotidien où ils sont déployés ( Barani et Toéni ) ,un travail lisible et concret de sécurisation des populations et de cohésion . Le ministre en a profité pour les féliciter pour leur engagement , leur dévouement et la qualité de leur travail.
Dans le cadre de la phase II du projet , deux GARSI seront deployées à Mangodara dans la région des Cascades et à Nioronioro dans le Ces zones ont commencé à être le lit de l’insécurité, a indiqué le ministre de la Sécurité, Maxime Lomboza Koné qui a réceptionné le don des mains de l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter.
"Le déploiement de ces forces dans cet espace nous permettra d'anticiper, de déjouer le coup qui est préparé contre notre nation. Cette partie est un corridor important pour notre approvisionnement en produits venant des côtes. Nous avons cette vision claire qu'il nous faut de l’anticipation dans cette partie ’’, a-t-il poursuivi.
"Vous avez la lourde tâche de pacifier cette partie de notre pays’’, a adressé le ministre Koné aux éléments.
"j’ai été instruit à m’y rendre et discuter avec tous les acteurs de la sécurité afin d'avoir une coordination globale pour que les résultats soient probants", a-t-il ajouté, précisant que le nouvel équipement matériel permettra une montée en puissance des gendarmes pour la sécurisation du territoire national.
" Nous avons une approche holistique de la sécurité .Nous ne croyons pas du tout que c'est seulement l’action militaire qui va nous sortir de l’ornières. Nous savons qu'il nous faut faire une coordination globale et tenir compte de tous les éléments susceptibles d’apporter une paix globale. Je veux parler des questions de développement. Après l’action militaire, il nous faut rapidement articuler les services sociaux de base; ce qui va fixer les populations dans leurs terroirs", a-t-il souligné.
Boa, Ouagadougou
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