Côte d'Ivoire : L'agroforesterie, élément boosteur de la cacaoculture
L’agroforesterie fait intervenir le planting d’arbres. Nous devons planter l’arbre parce qu’un arbre apporte la vie, et cela contribue au bien-être de la population.
Une journée de sensibilisation sur l'agroforesterie dans la cacaoculture a eu lieu ce samedi à l'école Frefredou de Bonon avec les acteurs clés de la foresterie en particulier les techniciens agricoles d'Olam durabilité, la coopérative d'Ecodebo et les agents des eaux et fôrets de Bonon au centre de la Côte d'Ivoire avec pour thème « l’agroforesterie dans la cacaoculture : Quelle perspective dans la zone de Bonon ? »
Un évènement placé sous le parrainage de Monsieur BAMBA DOH, président des PCA des coopératives de Bonon vise à promouvoir le rôle de la fôret sur la cacacoculture surtout de renforcer les liens entre les coopératives, mais aussi à sensibiliser les coopératives sur l’agroforesterie afin d’avoir un taux de réussite de 90% lors des planting d'arbres 2021.
Pour Brougou Hervé, pco de la manifestation, technicien agricole à OLAM durabilité « Cette journée vise à renforcer les liens entre les coopératives, mais aussi à sensibiliser les coopératives sur l’agroforesterie afin d’avoir un taux de réussite de 90% lors des planting 2021. » Element sensibilisateur très important pour resolver le profond mal que traverse la fôret ivoirienne.
« L’agroforesterie est l’association d’arbres et des cultures sur une même parcelle. Elle est bénéfique parce qu’elle va donner de l’ombrage aux cacaoyers ou à la culture. Elle va également permettre à la culture de mieux produire. Elle va régénérer le sol. Nous constatons que la cacaoculture fait face à un grand défi dont l’agroforesterie, un manque d’ombrage qui fait que les plantes sont en train de mourir, elles ne produisent plus comme avant. C’est pourquoi ce matin, nous sensibilisons tous les parents producteurs au planting d’arbres d’ombrage afin de permettre à leurs différentes cultures de produire plus et être compétitives. Une manière de diversifier leur culture. » revèle M.DIGBEU Joel , Administrateur De Groupe de la coopérative Ecodebo.
« Olam est exportateur de cacao et on a mis en place les programmes de durabilité qui prennent en compte différents axes : la protection de l’environnement, la productivité et le niveau social. Ces trois axes sont importants pour nous. Il faut s’assurer que le champ va bien pour produire, le planteur est en bonne santé et que l’environnement lui est favorable, nous estimons que nous aurons notre cacao. Nos activités rentrent dans la politique de l’Etat qui est de reconstituer le couvert végétal. On a déjà gâté, la forêt est déjà partie, on n’a plus de pluie, on perd nos champs. On peut cependant avoir des comportements pour essayer de réparer pour ramener un peu de pluie. Action de Cacao forêt en 2018 avec un million d’arbres plantés. » affirme Mme HIEN Patricia, coordonnatrice OLAM.
Lieutenant Tiécoura Estelle, représentant du chef de poste du cantonnement des eaux et forêts de Bonon : « Au sens de la loi n°2019-675 du 23 juillet 2019, l’agroforesterie est un espace délimité dans lequel coexistent des plantations agricoles et des arbres forestiers, c’est-à-dire, l’association des cultures et d’arbres. Ici, c’est l’association des champs de cacaos et des autres arbres.
La mission assignée aux eaux et forets est la préservation du couvert végétal.
Les arbres apportent la pluie et sans pluie les champs de Cacao ne peuvent pas résister. Sans le couvert végétal qu’on appelle l’ombrage les champs ne peuvent âpres résister longtemps. Si les champs produisent suffisamment la vente de nos produits vont nous permettre de satisfaire nos besoins ( se soigner, scolariser nos enfants, etc.). Chaque ivoirien doit planter un arbre dans son champs).
T.K.Emile, Bouaké
tkemile@koaci.com
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Je ne cesse pas de donner ce genre conseil á mes camarades et paysans planteurs de cacao...
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