Stéphane Kipré jeudi à Abidjan (Ph) 

On ne le dira jamais assez que beaucoup de choses se sont passées jeudi dernier à l’arrivée de l’arrivée de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.

Mais l’action de son gendre Stéphane Kipré dans le rôle de protocole et de sécurité pour la circonstance et « bafouant » l’honneur de Simone Gbagbo aura retenu l’attention de tous, même si ce dernier affirme avoir agi comme l'aurait fait n'importe quel partisan du fondateur du FPI.

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« Il est cependant important pour moi de dire que j'ai agi comme l'aurait fait n'importe quel partisan du président Gbagbo en pareilles circonstances. J'ai juste été présent là où le besoin se faisait sentir. Je me suis comporté comme tous ces Ivoiriens et africains qui depuis toutes ces années se sont mis au service de notre leader pour obtenir sa réhabilitation juridique et politique. Mon acte n'est pas plus important que celui de tous ces Ivoiriens qui se sont fait gazer, bastonner et arrêter partout à Abidjan simplement parce qu'ils voulaient réserver un accueil chaleureux à leur leader », se défend le président de l’Union des Nouvelles Générations (UNG), qui redoutait que son acte pouvait avoir des répercussions au sein de son parti.

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La preuve, son Secrétaire General Adjoint (SGA), chargé des questions juridiques et de la Provence ouest 3, Louazagnon Arsène Touho, vient d’annoncer la suspension de son engagement politique au sein de l’UNG ( NDLR Ph2 et 3).

Enfin, pour rappel, Stéphane Kipré, parmi ceux, dont Nady Bamba, Katinan Koné ou Damana Pickass, qui avaient quitté le Pays avant la chute de Laurent Gbagbo en avril 2011, s'est également illustré en recevant un coup de main de sa belle-mère, Simone Gbgabo réduite à cela pour toucher son mari dans l'humiliation sur les marches du perron du pavillon présidentiel de l'aéroport.

Donatien Kautcha, Abidjan