Burkina Faso : L'opposition réitère son appel à la démission du premier ministre et celui de la défense
Alors que les partis et formations politiques se concertent autour d'un dialogue sur les questions cruciales du Burkina Faso dont la situation sécuritaire, l'opposition politique a réitèré son appel à la démission du premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré et de celui de la défense Moumina Chériff Sy.
Alors que les travaux devaient prendre fin ce samedi, le président des partis de la majorité présidentielle Simon Compaoré, à indiqué que « nous n’avons pas fini nos travaux. Nous avons opéré une suspension de nos travaux, lesquels travaux seront repris le 3 juillet prochain ».
Cette suspension qui s'étend jusqu'au 3 juillet devra permettre de mieux cerner les sujets qui sont à l'ordre du jour du dialogue politique, notamment la révision du code électoral, le vote des Burkinabè dans les zones à fort défi sécuritaire, de la révision des dispositions relatives à l’enrôlement des électeurs, des documents de votation, du nomadisme politique, et de la campagne déguisée.
Les partis politiques « ont cru bon de rechercher beaucoup d’informations avant de revenir échanger », a expliqué Simon Compaoré, précisant que quatre membres ont été désignés pour retravailler sur ces questions pour que nous ayons des positions définitives le 3 juillet prochain.
Un autre sujet d'importance capitale et portant sur la situation sécuritaire, a été discuté au cours du dialogue politique dont les membres ont été entrenus par les ministres de défense, de la sécurité et le Chef d’Etat-major général des armées.
Selon Simon Compaoré, « des efforts ont été faits au niveau de l’Etat pour que la loi de programmation militaire soit bien exécutée. Ce qui a permis une dotation conséquente des forces de défense et de sécurité (FDS) ».
Il a souhaité « que le gouvernement garde une oreille attentive aux préoccupations restantes qui sont soulevées par les FDS».
Pour le Chef de file de l’opposition politique, Eddie Komboïgo il n'y a pas eu d'accord sur certains points, entre majorité et opposition qui « n’ont pas toujours partagé les mêmes points de vue », notamment sur le plan sécuritaire.
« C’est vrai, nous avons félicité et encouragé nos FDS, mais au regard du nombre de morts, de personnes déplacées, nous avons encore exigé la démission du Premier ministre et du ministre de la défense », a déclaré M. Komboigo.
Boa, Ouagadougou
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