Cameroun : Des camerounais inculpés aux États-Unis pour financement et armement des combattants séparatistes
Des femmes manifestent pour le retour à la paix (ph)
Trois camerounais viennent d'être inculpés pour financement et armement du terrorisme dans les régions du Nord-ouest et du sud-ouest depuis les États-Unis.
Édith Ngang, Alambi Walters MUMA et Nchumuluh Tamufoh St Michael ont été inculpés aux États-Unis d'Amérique pour financement et armement du terrorisme dans les deux régions anglophones du nord-ouest et du sud-ouest secouées par la crise depuis fin octobre 2016.
Selon le juge américain ces camerounais d'origine ont transporté des armes au Cameroun via le Nigeria frontalier aux deux régions en crise.
L'affaire est jugée par le tribunal de district du Maryland dans le comté de Baltimore.
Selon le département américain de la justice, d'autres États rassemblent des preuves contre une trentaine de Camerounais d'expression anglaise et soutiens de la crise anglophone installés aux Etats Unis.
Violation de la loi américaine
Ces derniers sont accusés d'avoir "combiné ", "sciemment" et "délibérément" "exporté", " fait exporter" et "tenté d'exporter" des États-Unis vers le Cameroun via le Nigéria, des armes et munitions sans obtention préalable d'une licence ou autorisation écrite du département d'État.
Ngang Edith a transporté au Cameroun 39 armes à feu de marques, modèles et calibres divers, ainsi que 45 chargeurs de marques, modèles et calibres divers ; et au moins 39 000 cartouches de diverses marques, modèles et calibres, qui étaient tous des articles de Défense figurant sur la liste des articles Défense aux États-Unis.
D'après le juge, l'exploitation des échanges Whatsapp entre les trois inculpés ont montré leur complicité.
Effet Nsahlai
La justice américaine a été saisie par l'avocat Emmanuel Nsahlai conseil du Cameroun.
Fils de l'ancien ministre Christopher Nsahlai, Emmanuel Nsahlai est un avocat camerounais basé à Los Angeles aux États-Unis d'Amérique.
Il a demandé et obtenu de facebook le blocage d'une vingtaine de comptes animés par des activistes et leaders séparatistes qui soutiennent et financent le terrorisme dans les régions anglophones.
Enfin, l'acte d'accusation intervient quelques jours après les menaces de restrictions de visas des États-Unis contre les personnes faisant obstacle au retour de la paix dans les régions anglophones et responsables des atteintes aux droits de l'homme.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (237) 691 154 277 ou Cameroun@koaci.com.
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