Rencontre ce vendredi entre l'équipe d'Émmanuel Monnet et les cadres du PDCI à Cocody (Ph KOACI)

Pour le retour de Laurent Gbagbo, ses partisans veulent s'assurer que tout est en place pour assurer l'arrivée triomphale de leur leader au Pays.

Pour la date du 17 juin annoncée par Assoa Adou, les proches de Gbagbo pensent qu'elle est tenable même si certaines personnes en doute.

Ainsi, après la publication de la date du retour de l'ancien président Ivoirien Laurent Gbagbo par le secrétaire général du Fpi-Gor, et la mise en mission des délégations Front populaire ivoirien, les responsables du PDCI-RDA qui avaient antérieurement travaillé avec Léon Emmanuel Monnet, coordonnateur général de l’accueil Laurent Gbagbo, sur des modalités communes, se perdaient finalement en conjectures.

En effet, ces derniers s'interrogeaient sur ce qu'il devait advenir de leur rôle primitif dans les nouvelles orientations des choses.

C'est dans cette optique que se situe la visite d'Emmanuel Monnet au siège du PDCI ce jour.

Pour donc étancher ces préoccupations, le coordonnateur général chargé de l'accueil de Laurent Gbagbo a rencontré ce matin du vendredi 4 juin 2021 à 10 h, au siège du PDCI-RDA, une délégation de haut niveau, comme sur place constaté par KOACI.

Émmanuel Monnet a confirmé l'arrivée de Laurent Gbagbo à la date annoncée, et instruit ses interlocuteurs sur l'état d'avancement des choses.

À la question des représentants du PDCI-RDA de savoir ce que le coordonnateur attendait concrètement de leur part, Léon Emmanuel Monnet leur a indiqué, d'une part, de mobiliser davantage leurs militants, aux côtés du FPI, et d'autre part, l'utilité de leur part contributive financière, en tant qu’institution et individualités.

Les interlocuteurs de la coordination ont exprimé leur réel soulagement pour ces clarifications qui leur ont été portées, vu les préoccupations de ces derniers jours de l'ensemble de leurs militants.

Pour rappel, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été définitivement acquittés le 31 mars 2021 par la cour pénale internationale (CPI) et sont dans l'attente de leur retour en Côte d'Ivoire.

Jean Chresus, Abidjan