Côte d'Ivoire : Martine Kéï de la Solidarité Wê rappelle Issiaka Diaby à l'ordre : « De quelles victimes parlez-vous exactement ? »
Martine Kéï
Depuis l’annonce du retour de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, s’il y a bien un homme qui s’oppose à cette décision du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, c’est bien Monsieur Issiaka Diaby.
Ce dernier se présente comme le président du collectif des victimes de Côte d'Ivoire (CVCI). Ses actions considérées par certains comme, des entraves à la réconciliation nationale sont dénoncés par les proches de l’ancien président ivoirien.
La présidente de solidarité peuple Wê, une ONG humanitaire qui fait beaucoup pour les populations de l’ouest du pays depuis les crises successives survenues en Côte d'Ivoire, rappelle M. Diaby à l’ordre.
Martine Kéï Vao dans une lettre ouverte s’interroge sur sa légitimité pour parler au nom des victimes de la crise de 2010-2011 .
« Vous êtes sorti de nulle part pour vous autoproclamer représentants des « victimes » et vous voilà reçu sous les dorures du palais et fricotant avec les puissants. Quid du financement de votre collectif ? Au fait, de quelles victimes parlez-vous exactement ? Ou des témoins pathétiques que le monde entier a vu défiler devant la CPI ? Quelle place accordez-vous à toutes les autres victimes anonymes ? »
Pour Mme Keï Vao, cela ne fait d’aucun doute des accointances d’Issiaka Diaby avec le pouvoir.
« À croire que c’est vous qui faites la pluie et le beau temps de la Justice ivoirienne. Si vous êtes réellement le représentant des victimes de Côte d’Ivoire, si ce mot a un sens pour vous, vous vous honoreriez à demander que soient engagées des poursuites contre l’ancienne rébellion aujourd’hui au pouvoir, contre Alassane Dramane Ouattara, contre Soro Guillaume et tous les chefs rebelles, les Com’Zones et les Dozos qui ont semé et continuent de semer la mort en Côte d’Ivoire et particulièrement dans l’ouest ivoirien », relève-t-elle.
Pour la présidente de l’ONG, le comportement récurrent du président de la CVCI traduirait clairement une volonté de faire obstruction à la manifestation de la vérité sur ce qu’elle qualifie de génocide Wê par ses « gesticulations » devant les médias et tribunaux de la Côte d’Ivoire.
« Avez-vous conscience de la gravité et l’indignité de votre posture ? Les victimes se réservent le droit de vous traduire devant les juridictions internationales impartiales pour vous expliquer. Ces mêmes victimes vous laissent encore aujourd’hui l’opportunité de choisir le bon côté de l’histoire. Sinon, vous êtes dans l’imposture et l’indécence. Alors, taisez-vous !!! », Martèle Martine Keï Vao.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Mme Keï, svp, arrêtez d'accorder de l'importance à ce vaurien et à ces gesticulations en lui répondant. GBAGBO rentrera, et il ne pourra rien y faire, absolument rien. Ce n'est qu'un tonneau vide.
Encore faut-il que l'analphabète crapaud guinéen à la tête furonclée comprenne ce que cette dame vient d'écrire!
les victimes ne se résument pas qu'aux wê. .Donc laissez Issiaka faire son travail
Parce que les victimes ne se résument qu'aux seuls dioula !
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