Côte d'Ivoire : Procès de Soro et 19 de ses proches, les avocats de la Défense claquent la porte du Tribunal criminel, leurs clients auditionnés à leur absence
Au tribunal d'Abidjan en marge du procès du coup d'Etat manqué de décembre 2019
Le procès de Guillaume Soro et ses 19 coaccusés poursuivis par la justice ivoirienne pour « complot et atteinte à l'autorité de l'Etat » a repris aujourd'hui au Tribunal criminel du Plateau, comme constaté sur place par KOACI.
Fait remarquable, les débats de fond ont débuté ce jour sans les avocats de la Défense qui ont quitté la salle d'audience parce que le Parquet n'a pas mis à leur disposition, une pièce maîtresse du procès, notamment la bande sonore.
C'est d'ailleurs après la diffusion de cette bande sonore qui accuse Guillaume Soro de planifier une attaque armée contre l’Etat de Côte d’Ivoire que les avocats de la défense ont claqué la porte du Tribunal criminel, après avoir exigé à nouveau que le Parquet mette à leur disposition cette fameuse "bande audio".
N'ayant pas obtenu gain de cause, le Collectif des avocats de la Défense s’est déporté laissant à leur propre sort leurs clients.
« Nous nous déportons. Nous ne pouvons pas continuer ce procès. Celui qui nous accuse n’a pas fait ce qu’il doit faire pour que le procès soit loyal », a martelé, Maître Kadidja Touré.
Malgré cet incident, Sékongo Félicien, inspecteur des impôts et Président du Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire ( MVCI), un parti politique proche de l'ancien Premier ministre a été auditionné.
Tout en plaidant non coupable, il a affirmé à la barre qu'il n'était pas informé du projet de complot contre l’autorité de l’Etat.
« Par principe, je ne pouvais pas souscrire à pareille entreprise. Si j’avais été, je m’y serais opposé. Je suis foncièrement politique. Donc théoricien. Je ne sais pas manier les armes », a déclaré, Sékongo Felicien.
Enfin, il s'est au passage défendu qu'il n’est pas un militant de Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement, présidé par l’ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne.
Alors que Guillaume Soro vit en exil en France depuis bientôt deux ans, sur les 20 accusés 14 étaient présents ce jour dans le box, tous poursuivis dans le cadre de l'enquête sur la tentative de coup d'Etat en décembre 2019.
Le procès reprendra demain après midi, toujours avec l'audition des détenus.
Wassimagnon
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Je n'ai JAMAIS vu une chose pareille dans un tribunal CRIMINEL. HONTE aux forgerons du pouvoir en place qui ont fabriqué cette marmite en terre-cuite de coup d'Etat contre Soro Guillaume. QUELLE HONTE ! L'arme du crime(audio) que Soro Guillaume avait voulu utiliser pour renverser le pouvoir en place, sa défense veut simplement observer cette arme et vous REFUSEZ. Les avocats de Soro ne sont pas des cons-biologiques pour participer á un tel procès fabriqué(comme d'habitude) au labo du RDR/rhdp. Meme si l'arbitre a du sang RDR/rhdp dans ses veines et cerveau, pour le moment Soro mène au score. Soro: 1.... pouvoir : 0
De toutes les manières, que les avocats de soro soient présents ou pas, nos Sataniques pouvoirs politiques dirigés par des Rois indigènes, déguisés en Chef d'Etat, ont TOUJOURS condamné leurs ennemis avec souvent des dossiers vides(ou incomplets). Le juge et ses jurés ne vont pas quand même "verser la figure de Adou Richard et son Roi par terre...". On demande á la partie plaignante de présenter l'arme du crime qu'elle détient, elle refuse. On appelle cela une justice de la Mafia ou de la jungle animale.
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