Côte d'Ivoire : Soro et ses proches jugés au criminel, Affoussiata Bamba y voit un « règlement de compte politique »
Affoussiata Bamba Lamine sur une chaîne de télévision française (Ph KOACI)
Le mercredi 19 mai 2021 s'est ouvert le procès en criminel de Guillaume Soro et 19 de ses proches.
Ils étaient 14 personnes dans le box des accusés à l'ouverture du procès de Guillaume Soro et autres poursuivis pour des faits de complot contre l'autorité de l'État, d'intégrité du territoire national.
Le juge a renvoyé le procès au 26 mai pour l'ouverture des débats en attendant la communication d'informations à la défense.
Affoussiata Bamba Lamine, membre du conseil des avocats de Guillaume Soro, elle-même poursuivie par la justice ivoirienne a réagi au lendemain de ce qu'elle qualifie de "simulacre de procès".
Invitée sur les antennes d'une chaîne de télévision française, l'ancienne ministre de la communication, a affirmé que la tenue de ce procès est une insulte aux deux décisions rendues par la cour africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) du 22 avril et du 15 septembre 2020.
La franco-ivoirienne affirme qu'elle, Guillaume Soro, Touré Moussa, Fofana Issiaka, Sess Soukous Mohamed, Zébré Souleymane n'étaient pas cités dans le réquisitoire introductif d'instance, qu'ils n'ont de ce fait pas été inculpés encore moins entendus tout le long de la procédure et que subitement, ils apprennent qu'ils seront également renvoyés comme tous les autres devant le juge criminel au mépris de l'article 209 du code de procédure pénale.
Affoussiata Bamba Lamine chez elle en France depuis deux ans, dénonce beaucoup de fausseté dans ce dossier ouvert à leur encontre.
"Il y a tellement de grossièretés qu'on se pose la question de savoir comment des magistrats qui ont fait un minimum d'études de droit ont dû se prêter à ce jeu", a-t-elle dénoncé.
Pour cette proche de Guillaume Soro, ce procès est un acharnement judiciaire contre le président de Générations et Peuples Solidaires (GPS).
Enfin, sur la question d'une possible extradition de Guillaume Soro et de ses proches en exil, Affoussiata Bamba, elle "protégée" car française, a lâché que cela n'est pas possible. Elle affirme qu'aucun pays qui se respecte ne pourra appliquer les décisions des juges ivoiriens dans le dossier Guillaume Soro et ses proches.
"La décision des magistrats ivoiriens ne pourra être appliquée qu'en Côte d'Ivoire. Elle ne sera jamais appliquée dans aucun pays qui se respecte. Il s'agit d'une grossièreté tellement grave et ça met la Côte d'Ivoire dans le rang d'un Etat voyou sous Alassane Ouattara", a-t-elle conclu.
Pour rappel, Guillaume Soro, suspecté d'avoir servi de plan B durant la présidentielle d'octobre dernier, vit en exil en France depuis bientôt deux ans. Durant cette présidentielle, voyant Alassane Ouattara tenir la barre du pays vers sa réélection, il a appelé via des médias français diffusés en Côte d'Ivoire, à un coup d'Etat après celui qu'il aurait tenté de faire en décembre 2019 et qui lui vaut d'être poursuivi.
Jean Chrésus, Abidjan
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Tu dois être un gamin de 20 ans ou bien tu es juste un Ignorant extrémiste du RDR/rhdp ou bien tu vis loin de ton pays...... il fallait dire á Allassane DRAMANE Ouattara en fuite(en exile) de rentrer á Abidjan quand le régime de l'ex- Roi Ivoirien N'zueba avant tenté de l'éliminer physiquement.... Cessez de vomir sur Soro G et associés qui ont bravé la mort pour mettre au pouvoir ceux qui sont devenus aujourd'hui leurs bourreaux.
OUI, C'est juste un << règlement de compte politique >>. Rien á dire et á ajouter de plus. .. Vos "bourreaux" se prennent pour les Dieux-humains comme leurs prédécesseurs. @SRIKAH se demande toujours si vraiment un Dieu-religieux existait, certains traitres, méchants, malhonnêtes humains(au pouvoir politique et religieux) n'auront pas droit á la vie.
Mon frère tu parles beaucoup trop hein
Trop de verbiages inutiles dans ce pays. N'importe qui raconte du n'importe quoi sur les autres
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