Liberia : Prince Johnson poursuivi par son passé, objection des USA
Sénateur Prince Johnson (ph)
Les actes posés dans le passé au Liberia par le sénateur et ancien chef de guerre, Prince Johnson, ne cessent de lui faire ombrage au point qu’ils jettent du discrédit sur sa personne.
Du lot des critiques, l'ambassade des Etats Unis d’Amérique (USA) à Monrovia a condamné avec la plus grande fermeté l’élection du sénateur Johnson à la présidence du Comité sénatorial de la défense et du renseignement.
Le sénateur Johnson a été élu le 18 mai 2021 à la tête du Comité sénatorial de la défense et du renseignement après le retrait du sénateur du comté de Lofa, Steve Zargo, de la course à la dernière minute.
Dans un communiqué publié le mercredi 19 mai 2021, les USA estiment que le sénateur Johnson est un chef de guerre notoire, dont les violations des droits de l'homme, pendant la guerre civile libérienne sont bien documentées. Ils ont relevé que les efforts continus du sénateur Johnson pour se protéger de sa responsabilité durant la guerre, enrichir ses propres coffres et semer la division sont également bien connus.
Les USA tout en maintenant leurs relations avec le ministère libérien de la Défense nationale et des Forces armées du Libéria, se refusent de coopérer avec le sénateur Johnson en tant que président du Comité sénatorial de la défense et du renseignement.
Autrefois ancien chef de guerre durant la première guerre civile au Liberia, le sénateur Prince Johnson, s’est converti au christianisme et prêche l’évangile pour la repentance. Il est accusé dans le cadre du meurtre de l'ancien Président Samuel K. Doe mais aussi de la mort de centaines de civils.
Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana
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