Burkina Faso : Le président Kaboré appelle à l'apaisement après des heurts dans des écoles
Plusieurs établissements scolaires et lycées connaissent une crise depuis quelques jours suite au refus des élèves d'accepter des réformes annoncées par le gouvernement et qui devront entrer en vigueur l'an prochain.
Cette crise, qui a entraîné des mouvements d'humeur des scolaires, à travers des grèves et des affrontements entre forces de l'ordre et élèves, est monté d'un cran depuis cette semaine avec le saccage du bureau et véhicule du proviseur du lycée Philippe Zinda Kaboré, le plus grand établissement du Burkina.
Face à cette montée de tension qui a gagné les autres villes du pays, le président burkinabè Roch Kaboré, qui séjourné à Paris, a lancé un appel à l'apaisement.
« Dans une situation comme ça, il faut savoir raison garder. Je trouve qu’il n’est pas normal, que pour une réforme qui sera engagée en 2022, nous soyons aujourd’hui en train d’arriver à des extrémismes de ce genre », a regretté le chef de l' état.
« D’abord ces marches avec des agressions sur les forces de défense et de sécurité, notamment ceux qui font le service pour assurer la protection et la sécurité des citoyens, deuxièmement que des élèves aillent jeter des projectiles dans des écoles pour faire sortir d’autres élèves, maintenant que le proviseur soit agressé dans son bureau, me semblent inacceptables », a-t-il indiqué.
«Nous avons tous été des élèves et nous savons que derrière ces genres d'opérations, il y a toujours des manipulateurs. Je voudrais demander aux élèves de savoir raison garder, et de s’occuper de leur avenir. Parce que ceux qui sont en train de les manipuler aujourd’hui ne s'occuperont pas d’eux demain, lorsqu’ils ne seront plus à l’école», a dit le président Kaboré.
« Il faut que chacun en prenne conscience, c’est pourquoi, nous lançons un appel aux parents d’élèves, aux élèves, de faire en sorte que nous revenions à la raison . Parce que l’éducation c’est l’école, mais ça commence d’abord à la maison, par le respect de la hiérarchie, le respect des enseignants. Cela me semble important et je voudrais encore une fois, lancer cet appel à l’apaisement », a exhorté M. Kaboré.
Boa, Ouagadougou
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