Simone Gbagbo samedi dernier à Abobo (Ph)

La Côte d'Ivoire vit au rythme des coupures intempestives de l’électricité depuis ces dernières semaines.

Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Thomas Camara, a annoncé, il y a de cela une dizaine de jours, lors d’une conférence de presse à Abidjan, que les perturbations de la fourniture de l’électricité constatées ces derniers temps dans certaines communes d’Abidjan et de l’intérieur du pays prendront fin dans deux mois, car des travaux sont en cours pour remédier à la situation.

Mais en attendant, les voix s’élèvent pour dénoncer la perturbation du réseau électrique. C’est le cas de Madame Simone Ehivet Gbagbo.

Profitant samedi dernier d’une cérémonie dans la commune d’Abobo, plus précisément à Anonkoua Kouté, elle s’est prononcée sur la crise énergétique.

« (...) notre pays traverse une grave crise énergétique qui nous bouscule et nous interpelle tous. Nos nuits, nos journées, nos activités sont rythmées par de fréquentes coupures d’électricité. Avec humour, les Ivoiriens parlent de tontine de courant !! Mais ce délestage dont on n’a aucune visibilité quant à sa fin, a déjà des conséquences graves sur notre quotidien », a-t-elle indiqué, comme rapporté par ses services.

Ensuite l’ancienne Première Dame, a affirmé que « plusieurs sociétés envisagent sérieusement de procéder à des mises au chômage technique, voire même à des licenciements.  Elle a donc  invité le Gouvernement à « revisiter courageusement les options traditionnelles et de faire une grande place aux énergies renouvelables, adoptant une politique de discrimination positive envers cette source d’énergie dans les foyers et pourquoi pas, dans les entreprises. »

Donatien Kautcha, Abidjan