Côte d'Ivoire : Hommage à l'architecte Dieng, vers l'adressage d'une rue en son nom
Hommage à Dieng ce jeudi à Abidjan (ph KOACI)
Né le 8 mars 1953, Abdoulaye Dieng, Président du Conseil national de l'ordre des architectes, a été rappelé à Dieu le 25 avril 2021 à Abidjan à l'âge de 68 ans. Depuis le 30 avril 2021, il repose à jamais au cimetière municipal de Grand-Bassam.
Hier, un hommage a été rendu à cet architecte de renommée internationale au siège des architectes sis à Cocody non loin du carrefour la vie. Bruno Nabagné Koné, ministre de la Construction du logement et de l'urbanisme présent à cette cérémonie qui a enregistré, parents amis, connaissances et collègues a affirmé qu'il avait des plans avec l'illustre disparu.
Selon lui, ces plans consistaient à rendre les villes agréables à vivre dans un environnement agréable, malheureusement la mort l'a arraché subitement.
« Nous aussi au ministère, nous avions des plans, nous avions des plans avec Abdoulaye, nous avions des plans avec toute la famille des architectes parce que, depuis deux ans à ce poste, je peux vous réaffirmer ici ma détermination à faire en sorte que notre environnement de vie que nos villes, soient plus agréables, que nos maisons soient plus agréables, que nos populations vivent en sécurité dans ces maisons. C'était notre ambition avec Abdoulaye, nous y avons travaillé, j'ai connu à ces occasions, une personnalité forte, une personnalité courtoisie, mais une personnalité ferme quand elle avait des positions à défendre. Et je l'ai dit ici le jour de la levée de corps, il savait vous défendre. Il savait défendre la famille des architectes, il était un excellent défenseur des architectes. Ensemble, nous avons travaillé sur des projets pour faire évoluer la fonction d'architecte, pour faire évoluer la vie des architectes, nous avons ensemble travaillé sur la loi portant code de la profession d'architecte, nous avons ensemble travaillé sur le code de la construction et de l'habitat ou des chapitres entiers sont consacrés à l'architecture », a déclaré, le ministre Bruno Nabagné Koné.
Le ministre a précisé qu'il a travaillé ensemble avec le Président du Conseil national de l'ordre des architectes et ils avaient l'ambition ensemble de faire évoluer le secteur dans lequel ils travaillaient.
« Il nous quitte à mi-chemin et j'espère qu'avec ceux qui sont là, nous continuerons, nous garderons la même ambition, nous continuerons de travailler avec la même détermination, le même engagement pour rendre hommage à celui qui est parti. Parce que c'était son ambition et il était déterminé à nos côtés, à réussir cela », a mentionné, M.Koné.
Madame Dieng, les enfants, le Président de l'ordre des ingénieurs conseils, les past-présidents du Conseil de l'ordre national des architectes, le vice-président, les architectes, ont assisté à cette cérémonie d'hommage.
Bruno Nabagné Koné a révélé qu'il a commencé à travailler avec Abdoulaye, avant de le connaître par la suite ils sont devenus véritablement ami. C'est pourquoi, il regrette d'avoir décerné à titre posthume à son ami, la médaille d'officier dans l'ordre national, car il souhaiterait ma lui remettre de son vivant.
« Nous n'avons pas encore un ordre sectoriel dédié à nos métiers. Ensemble, nous allons y travailler avec les ingénieurs, les architectes, avec les urbanistes, les géomètres, avec tous les acteurs du cadre bâti. Je pense qu'on peut tout à faire travailler ensemble pour la mise sur pied d'un ordre sectoriel pour récompenser, reconnaître le travail de nos meilleurs acteurs, Abdoulaye Dieng était un. J'ai regretté de l'avoir décoré à titre posthume. J'aurais tellement préféré et aimer le faire de son vivant mais qui pouvait savoir que ce dimanche là nous aurions cette si mauvaise nouvelle », a-t-il soutenu.
Bruno Nabagné Koné a assuré la famille, les amis, les collègues qu'il a bon espoir que pour Dieng, il rattrapera, la chose encore autrement et a annoncé que dans le cadre de l'adressage des rues quelque chose dans la ville d'Abidjan dans d'autres villes de l'intérieur portera le nom de l'illustre disparu.
« Vous savez que nous avons démarré le projet d'adressage des d'Abidjan. Tous les architectes apprécieront ce projet important lancé par l'Etat de Côte d'Ivoire. J'ai moi-même, mis en place la commission chargée de la toponymie autrement dit, la commission chargée de constituer la base de données, des noms qui vont être utilisés pour baptiser nos voies, nos rues, nos carrefours, nos places, etc. La commission est mise en place et d'illustres personnalités composent cette commission, des anthropologues, des historiens, des géographes, des économistes, etc. Mais je me permets ici, nous allons leur dire de mettre au moins un nom d'architecte dans la base de donnée, celui d’Abdoulaye Dieng. De façon à ce que quelques dans la ville d'Abidjan, dans d'autres villes de l'intérieur du pays porte ce nom. Je pense que c'est le meilleur hommage que nous lui rendrons », a expliqué M. Koné.
Bien avant, le ministre avait consolé la famille, la veuve et les deux enfants, Yerim et Soraya en leur demandant de tenir bon, car c'est Dieu qui a donné et c'est lui qui a repris.
« La mort est toujours douloureuse. Toute mort fait mal. Toute mort est cruelle, toute mort est injustifiée. Mais quand la mort est brusque elle est encore plus douloureuse, elle fait encore plus mal. Et je sais que vous avez mal, je sais que sa famille, son épouse, Elisabeth ses enfants, Yerim et Soraya, tous ses amis ont mal. Je voudrais commencer mon propos par le Yako traditionnel à vous tous qui souffrez à vous tous qui avez souffert du départ d'Abdoulaye. Soyez courageux soyez forts, tenez et ayez la foi, puisque tous ceux qui ont la foi disent, c'est Dieu qui a donné, c'est Dieu qui a repris. Et quand on le dit on glorifie son nom bien qu'on ait mal. Je souhaite donc que vous partiez de ce principe, c'est Dieu qui a donné, c'est Dieu qui a repris. Gloire en son nom tout ce que nous pouvons demander, c'est que son âme repose en paix », a-t-il déclaré en guise de compassion.
Président du Conseil d'administration de l'Ecole d'architecture d'Abidjan (EAA), Dr M'Gbra Roger N'Guessan, Directeur général de l'école a rendu un témoignage filial à M. DIENG de la part des étudiants et des personnels qui composent cet établissement.
Il a reconnu en Abdoulaye Dieng, quelqu'un qui a toujours voulu partager son savoir. Son savoir faire et son savoir être qui sont les fondements et le pilier du métier d'architecte. Selon lui, il a dédié son temps bien que très précieux à la formation en étant lui-même enseignant dans cette école pour donner l'exemple et a aussi contribué à son recrutement en tant que coordonnateur de ce projet.
« Je lui dois beaucoup, pour sa patience, les conseils qu'il a donnés et son abnégation à ne voir que le bon côté des choses pour arriver à l'atteinte des objectifs qu'il s'est fixés lui-même, à travers cette école qui est la première du genre créée par un ordre des architectes dans la sous-région », a conclu, le Dr.
Grâce à Abdoulaye Dieng, la maison de l'Architecture d'Abidjan a vu le jour pour la vulgarisation du métier d'architecte. Martine Dacoury-Tabley, Présidente de la maison de l'architecture d'Abidjan a en des termes bien choisis, rendu également hommage au Président du Conseil national de l'ordre des architectes trop tôt disparu.
« Nous sommes aujourd'hui orphelins et orphelines, la maison de l'Architecture d'Abidjan est orpheline. Nous avons perdu un allié de taille, un motivateur, un inspirateur, une oreille attentive. Vous avez cru en nous comme nous croyons en vous. Nous sommes désemparés de votre départ si brusque, mais nous restons heureux, heureuses, chanceux, chanceuses de vous avoir connu, de vous avoir côtoyé. Votre présidence et votre passage ici-bas nous aura marqué à jamais », a témoigné, la Présidente encore sous le choc de la disparition de ce grand architecte dont les œuvres à travers le monde continueront de fasciner, les vrais connaisseurs.
Wassimagnon
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meme l'adressage ca sera ado dans l'histoire de la RCI quand on dit qu'il a fait plus que FHB sans opposition, sans patriote, en ayant récupéré la RCI juste après la décolonisation avec des infrastructure bien neuves, dans un monde avec moins de concurrence moins d'humain. Le travail de FHB est bon mais forcé de constater que pendant que des bande de gros con bavarde seulement lui il fait il batit . bien sure qu'il merite une rue ... allons on avance pas le time aux foutaise a bon entendeur
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