Centrafrique : Ses alliés russes accusés d'«exactions», le gouvernement monte au créneau et rejette un rapport d'enquête de l'ONU
Soldats russes
Le gouvernement centrafricain a rejeté un rapport d’enquête mené par un groupe de travail de l’ONU et relayé par le média français RFI sur les exactions présumées commises par les forces loyales et leurs alliés russes.
Bangui s’est toujours réjouie de la présence russe aux côtés des forces centrafricaines dans les combats contre une coalition de groupes armés rebelles qui avaient promis d’empêcher la réélection du Président Faustin-Archange Touadéra.
Seulement, les Russes qui jouent le rôle d’instructeurs en Centrafrique, sont accusés d’exactions et de graves violations des droits humains.
Un communiqué du gouvernement lu lundi à la radio nationale indique que la Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a remis au président Faustin Archange Touadéra une liste "d'allégations d’exécutions arbitraires/extra-judiciaires, tortures, violences sexuelles, traitements cruels, inhumains et dégradants, arrestations arbitraires" commis entre décembre 2020 et avril 2021 et mettant "gravement en cause les forces nationales et bilatérales".
Les paramilitaires russes combattant aux côtés des forces armées centrafricaines (Faca) auraient commis 26 exécutions extrajudiciaires, 5 viols ainsi que 27 cas d’arrestations arbitraires et de privation de liberté, à en croire RFI.
« De nombreux civils ont été tués ou blessés (…) bien qu’ils soient très loin de cibles militaires légitimes », précisent les auteurs de ce rapport.
Réagissant à ces accusations, le gouvernement parle d’un document comportant de simples dénonciations, selon son porte-parole Ange Maxime Kazagui dans ce communiqué.
De son côté, l'ambassade de Russie à Bangui a qualifié dans un communiqué reçu mardi de "fabrication" de "rumeurs" l'enquête publiée par Radio France Internationale (RFI).
Précisons que dans le rapport, trois entités russes sont citées notamment, Wagner, une société militaire russe privée, opérerait sous différents noms et structures, « Sewa Security Services», société de droit centrafricain fondée à Bangui en 2017 et considérée comme la filiale de Wagner dans le pays ; et « Lobaye Invest SARLU », une société minière fondée en Centrafrique en 2017.
On estime à 535 hommes, le nombre de soldats russes en Centrafrique considérés comme des « instructeurs » sans prendre part aux combats.
Mais sur le terrain, leur présence s’est accrue à Bangui ces derniers mois.
Ils ont participé aux côtés des Forces armées centrafricaines (FACA) à la contre-offensive contre la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), une nouvelle alliance de groupes armés qui a fortement perturbé le scrutin présidentiel du 27 décembre 2020.
Les forces centrafricaines appuyées des Russes ont réussi à reprendre le contrôle des principales villes du pays.
Infos à la une
Rapport d’enquête de la France jalouse de la présence russe; tous les pays africains devraient emboîter les pays à la Centrafrique: refus des camps d’occupation colonialiste de l’armée française en Afrique. A défaut de s’assurer eux-mêmes leurs propres sécurité avoir des contacts gagnant-gagnant avec les russes. Puisque le Negre s’est toujours montré incapable et fainéant pour recevoir quelques miettes de sous des français et tuer son propre frère lui même qui sera tué plus tard par les mêmes soins des français. Le président centrafricain est entrain de jouer une très belle tour aux français . Au Mali, comme au Burkina l’armée français tirent à bout portant et tuent les civils même en train de célébrer un mariage mais elle nie toute responsabilité, mais voila la France derrière des rapports de l’ONU grotesques contre la Russie qui pourchasse les terroristes qui vont se réfugier dans une mosquée. A bas la France et ses camps militaires en Afrique.
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