Côte d'Ivoire-Burkina : « Affaire Sankara », pour l'avocat des familles de victimes, juridiquement Compaoré peut être extradé
Compaoré
En attendant la date officielle du procès de l’assassinat de Thomas Sankara en octobre 1987, la question de l’extradition de Blaise Compaoré qui séjourne à Abidjan depuis l’insurrection populaire qui l’a chassé du pouvoir en 2014 est plus que jamais à l’ordre du jour.
La raison, l’ancien président Burkinabé a pris la nationalité ivoirienne pour se protéger pour se protéger contre toutes éventualités de poursuites.
Mais pour l'avocat burkinabé Maître Guy Hervé Kam, juridiquement l’accusé dans cette affaire peut être extradé et d’expliquer.
« Sur le plan juridique, il existe un accord de coopération en matière d’extradition entre nos deux pays et donc Blaise Compaoré peut tout à fait être extradé, même s’il est de nationalité ivoirienne », explique ce mardi 27 avril 2021, l'avocat des familles de victimes sur les antennes de RFI, partie civile dans le dossier concernant l'assassinat de Thomas Sankara, avant de poursuivre.
« Ceci étant, nous pensons que les fugitifs burkinabè, avec à la tête le président Compaoré, sont bien protégés par la Côte d’Ivoire. C’est pour cela que nous pensons qu’il est de la responsabilité politique du président Ouattara et de la Côte d’Ivoire de comprendre les attentes du peuple burkinabè, en permettant tout simplement d’extrader le président Compaoré. Parce que c’est lui le président Compaoré - qui détient la grande clé de ce procès. »
Le procureur du tribunal militaire Burkinabé reproche à Blaise Compaoré, en réalité, d’être au cœur de la planification, de la conception et de l’exécution du coup d’État et l’instigateur de l’assassinat du président Sankara et de douze personnes qui étaient avec lui.
L’accusation est renforcée par plusieurs éléments factuels. Notamment, la provenance des armes, la composition du commando mortel, le véhicule et tous ces éléments renvoient à l’ex-homme fort du palais de Kosyam de Ouagadougou, selon l’accusation.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Bien sûr ce cafard peut bien être extradé vers les terres où il se faisait prendre comme un dieu immortel-tout puissant. L’histoire nous rattrape toujours malgré nos stupidités d’être pensant être plus intelligents. Se cacher comme un cafard et prendre la nationalité ivoirienne sont déjà une grosse honte.
Le Burkina fera QUOI au" pissancy" PR DRAMANE s'il refuse d'extrader son ami Blaise C- ??? Le mot "juridiquement" ne s'applique qu'aux faibles ou á certaines basses classes sociales en Afrique. De meme pour l'application des constitutions dans bon nombre de pays en Afrique ........
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