Côte d'Ivoire: Non application du décret sur le travail temporaire, un Collectif de travailleurs interpellent le ministère de l'Emploi et de la protection sociale
Savané Mamadou, porte-parole du Collectif des travailleurs victimes de la non application du décret sur le travail temporaire, le décret N°96-194 du 7 mars 1996. Il y a de cela 25 ans que ce décret tarde à être mis en application.
Il s'agit des travailleurs qui sont placés dans des entreprises par des entreprises de travail temporaire, comme RMO, PRESTIMEX etc. Il se trouve que quand ces entreprises finissent de jouer leur rôle.
La mission ne doit excédée six mois. Six mois expirés, ces entreprises de travail temporaire sont censées faire le placement des travailleurs dans l'entreprise utilisatrice à la date de leur recrutement. Cela fait quatre ans que nous luttons pour la mise en application du décret sur le travail temporaire qui tire sa source dans le code du travail en son article 11-5 qui dit que, prêt de main d'œuvre à but non lucratif, il n'y a pas de problème. Tout prêt de main d'œuvre à but lucratif c'est dans le cadre uniquement du travail temporaire. Il se trouve que cette loi n'est pas appliquée ni par les entreprises du travail temporaire, ni par les entreprises utilisatrices. Nous qui sommes victimes cherchons les voies et moyens pour qu'une solution soit trouvée à notre problème.
C'est le ministère de l'emploi et de la protection sociale qui est le garant de l’emploi en Côte d'Ivoire et c’est ce ministère qui est auteur de ce décret qui corrobore l’article 11 du code du travail.
Nous avons saisi le ministère en 2017, suivie d'une grève. Mais à la suite, de ce mouvement social dans le secteur du pétrole, nous avons eu des camarades qui ont été remerciés. Le 11 mars 2020, nous avons le ministre de l'Emploi et à la première séance de conciliation à la DIT, nous avons représentants du Collectif avions été suspendus de nos postes jusqu'à ce jour.
Ce que nous demandons c'est l'application pure et simple de l'article 11-5 du code du travail et du décret N°96-194 du 7 mars 1996. Ce n’est pas une faveur que nous demandons. Puisque ce sont des points de droits et ils doivent être respectés.
C'est pour éviter des remous sociaux, vu la fragilité du pays. C'est un plaidoyer, PETROCI ne respecte pas ces points de droit qui est une entreprise citoyenne, nous souhaitons que l'Etat de Côte d'Ivoire à travers son ministère d’Emploi et de la protection sociale puisse protéger les travailleurs ivoiriens avec l'application de ces points de droit cité.
Zinssou Hermann, porte-parole adjoint du Collectif, Au niveau de PETROCI, nous découvrons 171 travailleurs concernés 48 esté PETROCI au Tribunal du travail, 19 sont en attente de le faire. 25 en fonction dont 4 ont été suspendus pour avoir saisi le ministère de l'Emploi et de la protection sociale.
Ce sont des milieux de travailleurs qui sont concernés en Côte d'Ivoire par cette situation.
Wassimagnon
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