Côte d'Ivoire : Pour les victimes oubliées de l'élection présidentielle de 2020, l'OIDH va se constituer partie civile
point presse des responsables de l'OIDH à Cocody (Ph KOACI)
L’élection présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire avait été émaillée de violence et a fait de nombreuses victimes dont des morts et plusieurs dégâts matériels.
De nombreuses personnes avaient été arrêtées et écrouées en prison. Même si les autorités ivoiriennes et certaines bonnes volontés ont apporté une assistance à certaines victimes, il faut toutefois noter que plusieurs victimes de l’élection présidentielle d’octobre 2020 ont été laissées pour compte.
Lors d’un point de presse animé ce jeudi 15 avril 2021 à son siège sis à Riviera-Cocody, comme sur place constaté par KOACI, M. Christiano Aké Mel, coordonnateur adjoint du projet monitoring des violations des Droits Humains lors des processus électoraux en Côte d’Ivoire a annoncé des actions "en faveur de toutes les victimes oubliées sans considération de leur éventuelle origine ou penchant politique".
Il s’agira pour l’OIDH de « se réserver le droit de se porter partie civile devant les juridictions ivoiriennes pour le compte de toutes les victimes oubliées, sans considération de leur éventuelle origine ou penchant politique", informe le conférencier.
Le point de presse, dira-t-il vise «à donner les prémices des résultats des investigations entreprises dans le cadre du projet de monitoring des violations des Droits Humains lors des processus électoraux en Côte d’Ivoire et à tirer la sonnette d’alarme en attendant la publication du rapport final de ce projet en juin 2021 . », a fait savoir le responsable de la Formation et des projets de l’OIDH M. Aké Mel expliquant ensuite que ce projet a pour but de lutter contre l’impunité en Côte d’Ivoire.
«L’objectif de ce projet n’est ni subversif, ni partisan, encore de remuer le couteau dans la plaie. Il est plutôt question de revenir et d’élucider des faits constitutifs de violation grave des droits de l’homme, mais qui n’ont pas été suffisamment relayés ou qui ont été tout simplement passés sous silence alors qu’il y a eu plusieurs centaines de victimes dont certaines n’ont toujours pas eu de recours. », a précisé M. Aké Mel.
Après avoir donné des résultats des investigations sur les violations ou atteintes des Droits Humains lors de la présidentielle d’octobre 2020, le responsable projet monitoring de l’OIDH a fait des recommandations à l’endroit des autorités étatiques et des acteurs politiques ivoiriennes.
L’OIDH demande aux autorités étatiques entre autres de faire la lumière et documenter toutes les atteintes et ou violations des droits humains liés au cycle électoral, sans exclusive.
Concernant les acteurs politiques, l’OIDH leur demande d’éviter les discours à relent tribal, de privilégier le consensus et le compromis.
Jean Chresus, Abidjan
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Un adomouton à dit ic, etei je le cite : «qsi dans un quartier il y a coupure d'eau, c'est la faite au président. Car, il en charge le bien être de la population». Tout ça pour dire que c'est GBAGBO coûte que coûte le responsable des 3000 morts (ce bouvier se reconnaîtra). Alors, Si alassane dramane ouattara n'avait pas décidé de briguer un 3e mandat illégal, il n'y aurait pas eu tous ces morts et dégats matériels. Donc, c'est contre lui qu'il faut porter plainte devant la justice, mieux, devant ma CPI.
Plutôt lire :«c'est la faute au président»
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