Cameroun : Hrw denonce les arrestations massives des LGBT
Deux LGBT arrêtés récemment au Cameroun (PH)
Human Rights Watch (Hrw) dénonce des vagues d'arrestations dans la communauté LGBT au Cameroun.
Hrw demande aux autorités camerounaises d'abroger la loi qui criminalise les rapports homosexuels et protéger les droits des personnes LGBT.
En février 2021, les forces de sécurité camerounaises ont "arbitrairement" arrêté, battu ou menacé au moins 24 personnes, dont un adolescent âgé de 17 ans.
Les recherches menées par HRW et des ONG locales montrent que les récents cas d’abus documentés semblent s’inscrire dans un contexte général de recrudescence de mesures policières à l’encontre des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT), soutient l'ONG spécialisée dans la défense des droits de l'homme.
Vague d'arrestations
« Ces récentes arrestations et abus suscitent de graves inquiétudes quant à la recrudescence des persécutions anti-LGBT au Cameroun », a déclaré Neela Ghoshal, directrice adjointe de la division LGBT à Human Rights Watch.
« La loi qui criminalise les comportements homosexuels fait courir aux personnes LGBT un risque accru d’être maltraitées, torturées et agressées sans aucune conséquence pour les auteurs de ces actes », poursuit l'ONG.
Le 24 février 2021, à Bafoussam principale ville de la région de l'Ouest, 13 personnes ont été arrêtées et inculpées d'homosexualité puis libérées par la police les 26 et 27.
"Trois des personnes arrêtées ont déclaré que des policiers avaient frappé au moins trois membres du personnel d'une ONG au poste de police, et qu’ils avaient menacé et agressé verbalement toutes les personnes arrêtées.
Les membres de la communauté LGBT ont également déclaré que la police les avait interrogées sans la présence d’un avocat et les avait forcées à signer des déclarations qu’elles n’étaient pas autorisées à lire.
« La police nous a dit que nous étions le diable, que nous n’étions pas humains, pas normaux. Ils ont frappé une femme transgenre au visage, l’ont giflée deux fois devant moi », a déclaré une femme transgenre de 22 ans à Hrw.
Au Cameroun, les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont criminalisées et passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (237) 691 154 277 ou Cameroun@koaci.com.
Infos à la une
Saleté de sodomites vous n'avez pas honte ils vous ont raté bande de suceur de bites. Je déteste ce que vous faites de toute mon âme. Que Dieu ai pitié de vous et vous en délivre.
Communiqués
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire
Côte d'Ivoire