Cameroun : Covid-19, lancement de la vaccination devant la presse pour convaincre les réticents
Au Cameroun, la campagne de vaccination anti Covid-19 a été lancée officiellement ce lundi 11 avril 2021.
Le lancement a eu lieu en présence de la presse, car il faut gagner la confiance des Camerounais extrêmement réticents.
Devant les journalistes, d'autres personnalités ont reçu les premières doses du vaccin chinois Sinopharm après le ministre de la Santé publique.
C'est devant une foule nombreuse et plusieurs médias que Manaouda Malachie le ministre de la Santé publique a reçu sa dose de vaccin anti Covid-19 lundi soir.
Il a été le premier à recevoir le vaccin, afin de montrer l’exemple et de rassurer sur la fiabilité du vaccin alors qu’une partie de la population est extrêmement réticente à se faire vacciner.
" Je me porte bien et j'encourage nos populations à se faire vacciner pour se protéger contre la maladie ", a déclaré le gendarme de la Santé publique.
Ensuite, d’autres responsables du ministère de la Santé publique et personnalités politiques ont reçu leurs doses du vaccin chinois Sinopharm.
Le Cameroun fait partie des pays africains qui ont opté pour le vaccin chinois alors que les solutions européennes ont produit des effets secondaires sur des dizaines de milliers de malades.
Le Premier ministre camerounais a reçu dimanche 11 avril 200 mille doses de vaccins Sinopharm. Ce premier stock a été offert par le gouvernement chinois à celui du Cameroun. Le second stock devrait arriver au Cameroun d'ici le 17 avril 2021.
Dans ce cadre, le pays a annoncé son intention d'acquérir 1,7 millions de doses du vaccin.
L’objectif est donc de vacciner tous les Camerounais.
Selon nos informations, ceux présentant des comorbidités ou des maladies chroniques, ainsi que le personnel de santé seront vaccinés en priorité.
Les opérations se poursuivent ce mardi dans les centres de vaccination alors que les doses ont déjà été acheminées dans plusieurs départements du pays.
Il s'agit maintenant d'inciter les Camerounais à se rendre dans les structures sanitaires. Car les populations sont encore très réticentes.
Entre refus, crainte et manque de confiance, alors que la maladie est anecdotique comme à l'image de l'ensemble des Pays d'Afrique Saharienne frappés par d'autres maladies plus mortelles, les pouvoirs publics ont un véritable défi à convaincre des populations.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (237) 691 154 277 ou Cameroun@koaci.com.
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