Côte d'Ivoire : Procès du bombardement de Bouaké, la semaine décisive avec les témoignages des responsables politiques français de l'époque
Affi et Villepin en 2003 à Abidjan
Le procès du bombardement du camp français de Bouaké en novembre 2004 qui avait fait 10 morts sera à son point culminant cette semaine avec les témoignages des responsables politiques français de l’époque.
Il s’agit des auditions de l’ancien Premier Ministre, Jean-Pierre Raffarin et des ex-Ministres, Michèle Alliot Marie (Défense), Dominique De Villepin (Intérieur) et de Michel Barnier (Affaires Étrangères).
Ils seront invités à la barre le mardi 13 avril 2021 afin de lever des zones d’ombres sur cette affaire, en particulier sur un épisode survenu au Togo, dix jours après l'attaque. Un groupe d'hommes est arrêté, parmi lesquels, soupçonnent les Togolais, se trouvent les pilotes. À raison pour au moins l'un d'entre eux. Alertés, ni le ministère de l'Intérieur de Dominique de Villepin, ni la Défense de Michèle Alliot-Marie, ni les Affaires étrangères de Michel Barnier ne donnent suite et les suspects sont libérés.
Le procès se tient sans les principaux accusés, c’est-à-dire les pilotes mercenaires Biélorusses et deux co-pilotes ivoiriens.
L’opinion sera donc située cette semaine sur ce qui s’est réellement passé à l’époque. Cette affaire avait envenimé les relations entre Abidjan et Paris en 2004.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Les faits sont clairs , avérés sans microcoscope biologique. MAIS la chambre des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), cette institution d’exception issue du Parlement et seule habilitée à juger de possibles crimes et délits commis par des membres du Gouvernement …. les soutient et a déjá decidé qu'ils ne sont coupables de RIEN. Quand est ce que nous comprendrons …… ???????
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