Le Burkina Faso vient de valider son plan national de déploiement et de vaccination contre la maladie à Coronavirus, anecdotique dans le Pays à l'image de ceux de la sous-région, sans nul doute en raison des conditions climatiques au-delà de la jeunesse de ses populations.

C'était à l'issue d'un atelier présidé par le ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouedraogo et réunissant les membres du Comité national d’organisation de l’introduction du vaccin contre la COVID-19 dans le pays. 

Cette session de travail a permis à Pr Ouédraogo Charlemagne et son équipe ainsi que les partenaires techniques et financiers, d’examiner et de porter des amendements au plan national de déploiement et de vaccination contre la COVID-19.

Les échanges ont essentiellement porté sur la logistique dont dispose le pays, les capacités du Burkina Faso à gérer les vaccins, les différentes cibles, la stratégie qui sera mise en place pour vacciner ces cibles et la communication.

Après les échanges et la prise en compte de quelques amendements, le plan national de déploiement et de vaccination contre la COVID-19 a été validé par les participants.

En rappel, le Burkina Faso, l'un des derniers pays de la sous-région à n'avoir pas entamé la vaccination de sa population contre la Covid-19, compte seulement, en un an, à ce jour près de 12. 956 cas détectés dont 152 morts diagnostiquées de, ou, avec la Covid-19. Seulement 211 cas sont toujours actifs et pris en charge dans les centres de santé, ce qui classe la maladie apparemment venue de Chine, dans les peu dangereuses à l'instar d'un grand nombre d'autres.

Nul doute que cette donne n'engendre pas une urgence particulière aussi bien sur le plan politique que dans l'opinion après avoir eu le temps, plus d'un an durant, d'observer cette maladie qui perturbe les systèmes de santé des pays d'Europe, aux médias suivis en Afrique, qui auront relayé un climat de psychose virale.

Boa, Ouagadougou