Côte d'Ivoire : Bombardement de Bouaké, un ancien Ministre Togolais témoigne sur l'inaction des autorités françaises après l'arrestation des auteurs présumés
François Boko, Ministre de l’Intérieur du Togo en 2004
Du nouveau dans le procès du bombardement du camp français de Bouaké qui se tient à la cour d’assises de Paris. Deux Soukhoi de l’armée ivoirienne pilotée par des mercenaires biélorusses avaient bombardé le camp en novembre 2004, occasionnant la mort de neuf soldats français.
Alors que les auteurs présumés du raid avaient été arrêtés au Togo, les autorités françaises ont curieusement ignoré leur présence.
Comme le procès qui se tient actuellement en France vise à situer les responsabilités, Le ministre togolais de l’Intérieur de la Sécurité et de la Décentralisation de l’époque, François Boko témoins de leurs arrestations, a été entendu jeudi par visioconférence, soutiennent plusieurs sources présentes dans la salle.
Selon ce dernier, après le bombardement et craignant que « l’onde de choc » ne touche son pays, il envoie les services spéciaux en renfort aux frontières, ensuite il reçoit le feu vert de son chef de l’Etat, le général Gnassingbé Eyadema pour alerter la France et contacte d’abord le représentant des renseignements, ancien camarade de promotion de Saint-Cyr.
« Je lui dis de manière triviale : « J’ai sûrement les mercenaires qui ont assassiné vos hommes, ça vous intéresse ? », a relaté l’ex-ministre, qui fournit photocopies des passeports et empreintes, comme rapporté par des sources concordantes présentes à l'audience.
« Quelque temps après, il me dit que sa hiérarchie n’en veut pas. Je me tourne alors vers l’attaché de sécurité intérieure. Hélas, lui aussi répond négativement et je me retrouve avec la patate chaude. »
Poursuivant, François Boko affirme que ce soit le représentant de la DGSE ou l’attaché de sécurité intérieure, la réponse a été : « Nous avons reçu l’ordre de ne rien faire, Paris n’est pas intéressé par ces Biélorusses"... Même si l’attaché de sécurité intérieure a précisé que sa hiérarchie considérait que, s’agissant de militaires, ça concernait plus la DGSE et les renseignements militaires. »
Le procès du bombardement de Bouaké rentrera dans sa phase décisive le mardi 13 avril prochain, avec les témoignages très attendus de Michel Barnier, Alliot Marie, Dominique De Villepin, tous membres du gouvernement à l’époque des faits.
Donatien Kautcha, Abidjan
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La preuve par 9 que la France a laissé filer ses commanditaires! Ce qui s'est passé en CI est similaire au cas Rwanda! Bandécon!
Cette tragédie-comédie de procès qui se déroule actuellement en France est elle différente de la singerie judiciaire en cours en Côte d’Ivoire actuellement: le massacre de Duekoué?on connaît et on cite les coupables criminels ou on cherche à tordre difficilement le cou à la vérité aussi....( comme cet idiot-maudit qui n’a jamais connu son père de toute sa vie qui dit que Laurent est responsable, comme s’il avait une fois rencontré Laurent qui lui confie une kalanitchkov d’aller tuer). Mais ce qu’on peut retenir qui est très impressionnant c’est que Laurent Gbagbo sans être un saint, est un homme exceptionnel: regardez la France elle même, la grande France qui tue ses propres citoyens ,10 français tués comme des chiens en offrande comme sacrifice pour le seul but de salir l’image d’un homme , Laurent mais ça ne passe pas, ça échoue pitoyablement, ça ne colle pas, tout comme Amédé, le batard criminel qui décrète que Laurent est responsable. La France qui se dit grande nation ne peut même pas tenir devant la vérité pourquoi laisser courir en liberté un criminel dangereux capable de commettre d’autres forfaits alors qu’il venait de tuer un ou plusieurs de la leur??? La vérité est très foudroyante: la France massacre ses propres citoyens pour salir un homme. Les vrais français, la famille Lepen au premier rang devraient aujourd’hui sortir massivement pour réclamer la justice, la vérité pour leurs soldats bombardés à bouaké mais le désamour pour la personne de Laurent les y empêche.
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