Gregory Andrews et Alban Bagbin (ph)

Le Président de l’Assemblée Nationale (PAN) du Ghana, Alban Bagbin, a exclu toute éventualité d’une législation en faveur des personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Trans, Queers, Intersexes et asexuelles (LGBTQI +) contre des valeurs culturelles et traditionnelles dans le pays.

La réaction de Bagbin est intervenue le jeudi dernier à Accra après que le Haut-commissaire australien au Ghana, Gregory Andrews, ait exhorté le parlement ghanéen à ne pas adopter des lois qui discrimineraient les droits de la communauté LGBTQI +.

Selon le service de communication du parlement, Bagbin a déclaré au Haut-commissaire australien que « nous avons déjà un cadre juridique dans lequel travailler. Nous ne légiférerons pas pour enfreindre les droits humains des personnes, mais nous légiférerons pour garantir que la culture et les traditions ne sont pas violées ».

Quant au respect des cultures propres à chaque pays, Bagbin a fait observer que « nous ne pouvons certainement pas aller en Europe et essayer de leur imposer quelque chose comme la polygamie, nous ne le ferons pas ».

Tout en déclarant à propos des LGBTQI+ que « c'est quelque chose que nous considérons comme une abomination, c'est quelque chose que nous détestons, le président du parlement a précisé que l’Assemblée doit être sûr d’adopter des lois qui protégeront les valeurs, les traditions, la culture, la religion et les principes du pays.

Ces dernières semaines, la communauté LGBTQI+ au Ghana a multiplié les appels à la légalisation des activités homosexuelles et des mariages homosexuels. La communauté a récemment ouvert un centre à Accra mais les locaux ont été fermés peu après sur la base de plusieurs plaintes.

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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