Côte d'Ivoire-Burkina : Un important trafic de passagers clandestins dénoncé à la frontière, les autorités interpellées
Depuis la fermeture des frontières terrestres liée à la pandémie COVID-19, un trafic important de passagers clandestins en provenance des pays voisins se serait créé avec les mototricycles (Moto à trois roues) et motos à deux roues dans le sens Burkina Faso - Côte d'Ivoire et vice versa avec la complicité de certains agents des forces de l’ordre du poste de contrôle de Police de Ouangolodougou , confient des témoins à KOACI.
« Ces mototricycles au nombre impressionnant, abord desquels divers ressortissants des pays voisins du Nord et divers colis suspects empruntent l'axe principal Kaouara - Ouangolo en provenance du Burkina Faso où trois agents de Police du commissariat de Ouangolo sont en service quotidien de jour comme de nuit à un poste de contrôle de Police occasionnel situé entre Kaouara et Ouangolo avec un véhicule de service Toyota 4x4 double cabine. À ce poste transformé en corridor, tenu par une herse, à partir de 19 Heures jusqu'au petit matin chaque jour, on constate un véritable passoire, une traversée clandestine de milliers de divers ressortissants des pays voisins du Nord et divers colis qui rentrent en Côte d'Ivoire à bord des files de mototricycles après paiement d'une somme de 3000 F CFA par personne pour sa destination en Côte d'Ivoire sans contrôle d'identité pour interpeller les suspects, ni contrôle des colis à la recherche d'armes, munitions et drogues », explique une source locale.
Selon notre informateur, au vu de ce nombre impressionnant de ces ressortissants clandestins et colis clandestins qui entrent en Côte d'Ivoire, la population des villages sur l'axe Laléraba - Kaouara et celle de Ouangolo tiendrait les forces de l’ordre pour responsables.
« Cette situation a créé un passoire pour des Djihadistes présumés et passage d'armes sur le territoire de Côte d'Ivoire par ce poste de contrôle de Police occasionnel qui n'est pas en réalité un poste de contrôle, mais un véritable passoire et foire d'extorsion de fonds des ressortissants clandestins venant des pays voisins du Nord à une traversée clandestine pour toutes destinations en Côte d'Ivoire », ajoute-t-il.
La menace Djihadiste devenue désormais une réalité sur le territoire ivoirien, la preuve la dernière attaque des positions des Forces Armées de Côte d ‘Ivoire dans la nuit du dimanche à lundi dernier à Kafolo et Téhini devrait interpeller les autorités sur le du poste de contrôle de Police de Ouangolodougou.
Enfin, une autre zone est sujette à témoignages qui vont dans le sens d'interrogations quant aux dangers de trafics frontaliers. Il s'agit de la côtière coupée du monde entre Grand Lahou et San Pédro.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Voici des soit disants forces de l'ordre. Incapables de protéger les frontiéres de leurs péres dont les progénitures diront demain qu'ils sont envahis.
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